CE N'EST QU'UN LONG REVOIR...
Jean LEVY
Nous aimions recevoir tous les deux mois LE PLAN B. Nous l’aurions souhaité « mensuel ». Sa lecture nous procurait un sentiment de jouissance intense. Sa verve décapante s’exerçait à l’encontre des « caïds » appointés du fameux PPA, le Parti de la Presse et de l’Argent, dénoncé à longueur de colonnes.
LE PLAN B avait ses têtes de turcs les cyniques, les hypocrites, les méprisants à l’égard des faibles, tels Bernard Guetta, Nicolas Demorand, de France-Inter et Philippe Val, un de ses patrons, le « barbichu » Laurent Joffrin et BHL, de Libération et de la banque Rothschild, Alain Minc, du CAC 40, David Pujadas d’Antenne 2, et tant d’autres ténors médiatiques tels Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel, ex-dirigeants du Monde, Franz-Olivier Giesbert, du Figaro, Denis Olivennes et Jean Daniel, du Nouvel Obs’, les journalistes du Point , de l’Express, de TF1, tous attachés au Veau d’Or avec des laisses d’argent, tous au service des riches, déférent et dociles vis-à-vis des puissants, leurs patrons : Lagardère, Dassault, Bolloré, Arnaud, Pinault, Bouygues :
Tous, dans LE PLAN B, étaient catalogués, jugés sur leurs forfaits, mis en examen pour servilité mentale. Leur prose était disséquée, analysée, confrontée avec la Vérité.
« Ils » ont donc eu raison du PLAN B qui annonçait, ces jours-ci, son « DERNIER NUMERO », faute de moyens financiers.
Eau de jouvence, air de liberté, LE PLAN B purifiait notre atmosphère viciée.
« Canempechepasnicolas » espère que cette « mort » n’est pas définitive et que, tel le phénix, il renaisse de ses cendres.
En attendant, il va nous manquer.