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LE INTERNATIONAL

GRI-GRI

 

Toujours la "Françafrique"...

A qui profite les lâchages

de Chirac et Villepin

par Bourgi ?

Sarko Bourgi P 8 21 oct 2007

En octobre 2007, dans sa version papier, le Gri-Gri International proposait la photo inédite ci-dessus. Prise le 27 septembre 2007, lors de la remise à l'avocat-conseil Robert Bourgi des insignes de Chevalier dans l'ordre de la légion d'honneur.

Ci-dessous, retrouvez l'article paru alors avec la photo, sous le titre "Sarko ne cache pas ses amis, lui"

Au moment où, dans le Journal du dimanche de ce jour, Bourgi accable Villepin et Chirac, en accusant six président africains de leur avoir versé plusieurs millions d'euros, tout en exonérant Nicolas Sarkozy...

 

Le 25 septembre dernier, à New York, lors de la réunion du Conseil de sécurité, présidé par la France, juste devant la salle, la délégation française s’est encore illustrée en humiliant l’ambassadeur ivoirien, sur l’air du « Qu’est-ce tu fais là toi ? »

L’avocat Robert Bourgi, qui siégeait au banc de la Côte d’Ivoire, et le conseiller de Sarkozy, Claude Guéant avaient prévu un tour à leur façon.

À la surprise générale, et rompant avec le protocole, Sarko fendit la foule et se rendit directement auprès du Président ivoirien Laurent Gbagbo. Après lui avoir donné une accolade, il lui dit : « Président, faites-nous des élections. Vous êtes sûr de les gagner. C’est plié ! »

Avant de discuter ensemble une quinzaine de minutes.
 

Le 27 septembre dernier (2007, ndlr), à Paris, Nicolas Sarkozy remettait les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à… Robert Bourgi, devant les représentants du Sénégal, de l’Angola, du Liban, de la Guinée-Équatoriale, du Gabon, du Congo Brazzaville et de la Côte d’Ivoire.

Mais aussi Miss Porto-Rico et l’homme d’affaires italien Gianangelo Perruggi…
À écouter Sarko rendre hommage à Bourgi, on se demandait si, au-delà de l’inédite considération française pour Gbagbo, ce ne sont pas les relations franco-africaines en général qui « changent ».

 

Certes, le Mollah Omar (Bongo), a été verbalement caressé dans le sens du poil. Et Foccart célébré.

Mais que penser de ces quelques phrases ? « Je regrette qu’on ait perdu par le passé le souci de l’importance d’une grande politique de Coopération. » ; « L’Afrique n’est pas maudite. L’Afrique n’est pas malade. L’Afrique n’a pas besoin de notre pitié, de notre charité. » ; « Je sais qu’il n’est pas facile quand on porte le discours africain de passer au travers de la technostructure, qui croit savoir tant de choses et en ignore tellement. »

 

L’ultime perle :

« N’hésite pas à dire que c’est moi qui te l’ai remise (la distinction). Car moi je n’ai pas l’habitude de me cacher d’avoir de l’amitié pour ceux que j’aime. »

Chirac et Villepin, qui obligeaient l’informé Bourgi à prendre des pseudos et à se cacher pour venir à l’Élysée, apprécieront

 

Photo - dr   texte - Louis Fall

Tag(s) : #Contre l'impérialisme
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