Appel du secrétariat de l’UD-CGT
pour construire la paralysie du pays
C'est bien par en bas que se construit le mouvement actuel, sous des formes variées.
Loin de la décélération ou de l’essoufflement la journée du 23 septembre démontre le renforcement et la consolidation de la mobilisation. Le report de l’âge de départ en retraite de 60 ans à 62 ans ne laisse indifférent aucune catégorie du salariat. L’injustice et les inégalités de cette réforme rassemblent les salariés du plus jeune au plus ancien. Le fossé entre les dirigeants politiques actuels au service d’une petite minorité de très riches et la masse des français s’élargit. Il est possible et même indispensable de conjuguer les revendications sur le dossier retraite avec la défense des valeurs démocratiques. Ce mouvement n’est pas à son apogée, il n’est pas figé mais bien dynamique en lien avec la crédibilité dans une issue victorieuse.
Dans ce mouvement chaque étape conditionne la suivante.
Dans ce mouvement chaque étape conditionne la suivante.
- Le 2 octobre a révélé une nouvelle progression de la mobilisation (il faut rappeler et répéter que l’abstention sauf cas de force majeure est un véritable soutien à Sarkozy et à sa réforme).
- Le 2 octobre a servi de tremplin au 12 octobre, nouvelle journée de grève et de manifestation dont la signification est un ultimatum.
Sarkozy n’ayant manifestement pas l’intention d’annuler cette réforme et de négocier sur les revendications que défend la CGT, il est indispensable de préparer le passage effectif à la paralysie partielle (totale si possible) de l’économie au moyen de la grève reconductible à partir du 13 octobre. Il est évident que cette forme de lutte doit être bien construite. C’est pourquoi l’Union Départementale CGT invite toutes ses structures (UL, branches organisées, syndicats, section syndicales et assemblées générales de syndiqués ou personnels en action) à débattre dès maintenant des modalités de mise en œuvre.
- Le 2 octobre a servi de tremplin au 12 octobre, nouvelle journée de grève et de manifestation dont la signification est un ultimatum.
Sarkozy n’ayant manifestement pas l’intention d’annuler cette réforme et de négocier sur les revendications que défend la CGT, il est indispensable de préparer le passage effectif à la paralysie partielle (totale si possible) de l’économie au moyen de la grève reconductible à partir du 13 octobre. Il est évident que cette forme de lutte doit être bien construite. C’est pourquoi l’Union Départementale CGT invite toutes ses structures (UL, branches organisées, syndicats, section syndicales et assemblées générales de syndiqués ou personnels en action) à débattre dès maintenant des modalités de mise en œuvre.
Voici des pistes non exhaustives sur lesquelles nous demandons des réponses rapides :
· Grève reconductible dans des secteurs paralysants (il est nécessaire de procéder à un inventaire des entreprises et sites permettant d’avoir un effet bloquant)
· Soutien des secteurs n’ayant pas cet effet direct en envoyant des personnes libres ou en grève pour bloquer des sites névralgiques (là aussi un inventaire est nécessaire). Il faut prévoir des rotations. Le volant de personnes participant au blocage doit être le plus élevé possible.
· Variante : alternance de sites chaque jour.
· Appel à la mutualisation du coût financier de la grève.
La CGT sera certainement la force motrice. Néanmoins le caractère unitaire de la phase de durcissement est impératif. C’est pourquoi nous invitons chaque structure à prendre les contacts intersyndicaux de leur niveau dans le but de préserver et de conforter la démarche unitaire.
· Soutien des secteurs n’ayant pas cet effet direct en envoyant des personnes libres ou en grève pour bloquer des sites névralgiques (là aussi un inventaire est nécessaire). Il faut prévoir des rotations. Le volant de personnes participant au blocage doit être le plus élevé possible.
· Variante : alternance de sites chaque jour.
· Appel à la mutualisation du coût financier de la grève.
La CGT sera certainement la force motrice. Néanmoins le caractère unitaire de la phase de durcissement est impératif. C’est pourquoi nous invitons chaque structure à prendre les contacts intersyndicaux de leur niveau dans le but de préserver et de conforter la démarche unitaire.