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Ouest-France
Le gratin de l'économie
500 dirigeants économiques et politiques pour un congrès sur l'attractivité de l'Europe.
Depuis sa création en 2003, la Wic avait toujours eu lieu au palais des congrès d'Atlantia et accueillait près d'un millier de participants. Cette année, ce nombre a été réduit de moitié par les organisateurs afin d'optimiser l'efficacité de la rencontre. La gigantesque salle d'Atlantia a donc été délaissée au profit de l'hôtel Hermitage, cadre prestigieux à la taille idéale pour cet événement.
Ministres et grands patrons
Ce nouveau format a néanmoins conservé son atout principal : une cascade d'invités de renom. Parmi les personnalités politiques présentes, citons : le président du conseil européen, Herman Van Rompuy ; deux ministres français en exercice, Michel Mercier, chargé de l'Aménagement du territoire, et Anne-Marie Idrac, en charge du Commerce extérieur ; l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin et la ministre des Finances du Liban, Raya Haffar.
De nombreux grands patrons étaient également présents : Ben Werwaayen (Alcatel-Lucent), Clara Gaymard (General Electric France), Philippe Carli (Siemens France), Jian Qing Jiang (Banque industrielle et commerciale de Chine), Thomas Enders (Airbus), Philippe Varin (PSA Peugeot-Citroën), ou encore John Vassallo (Microsoft).
Pendant trois jours, ces décideurs ont animé une série de séminaires, en anglais, sur l'attractivité du modèle européen. Ils ont ainsi abordé les enjeux de la coordination économique et politique en Europe, pour faire face aux crises financières et budgétaires, mais également pour améliorer la compétitivité de l'Europe.
La conférence a ainsi insisté sur la nécessité d'investir dans la formation et l'éducation. Les dirigeants économiques ont également appelé à un pouvoir européen plus fort et plus transparent, avec une mission claire.
Mais la Wic n'a pas uniquement été une plateforme d'échanges entre l'Europe et le reste du monde : elle a aussi permis aux créateurs de jeunes entreprises innovantes de rencontrer, parmi les décideurs politiques et industriels, des investisseurs et partenaires potentiels.
Enfin, le succès de ces journées bauloises 2010 a permis à Jean-Pierre Raffarin de démentir les rumeurs d'une éventuelle délocalisation de la conférence sur les bords de la Méditerranée. Il y aura donc bien, a priori, une version 2011 de La Baule-Wic.