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Le 1er juillet dernier, Francisco Antonio Chávez, terroriste recherché par Interpole, a été arrêté et détenu au Venezuela. De nationalité salvadorienne, il s’est présenté aux services des douanes avec un faux passeport du Guatemala. Ce personnage a ceci de particulier qu’il est identifié comme un collaborateur de haut niveau de cet autre terroriste, Luis Posada Carriles, bien connu, entre autres, pour son étroite collaboration avec la CIA et pour avoir fait exploser, en 1976, un avion cubain, entrainant la mort de 75 personnes. Ce dernier vit aux États-Unis où les autorités se refusent toujours à son extradition vers les pays qui le réclament pour les actes terroristes commis contre eux.
Francisco Antonio Chávez, lors de son interrogatoire, a reconnu que sa présence avait pour but d’initier une phase d’attentats au Venezuela dans le but d’engendrer de la violence et de la déstabilisation dans le processus électoral du 26 septembre prochain. Il pouvait compter sur la collaboration des secteurs de l’opposition pour réaliser des actions terroristes de nature à créer le chaos.
L’argent n’était pas un problème. Il lui suffisait de mettre un montant et il lui serait donné.
Parmi les actions planifiées, il y avait, entre autres, celles de faire brûler de vieux pneus dans différents endroits stratégiques, créer des troubles dans les rues et attaquer un parti politique. L’idée était de créer la discorde à l’intérieur du même parti entre les groupes pouvant avoir des divergences. Il a affirmé que ceux qui l’avaient engagé étaient disposés à faire tout le nécessaire pour que soient atteints leurs objectifs, la fin de Chavez et de son régime.
Une fois les interrogations réalisées au Venezuela il a été aussitôt remis aux autorités cubaines qui le réclamaient depuis plusieurs années sur Interpole pour des actions terroristes, réalisées en 1997 dans des centres touristiques. Ces actions, explosions de bombes, avaient pour bu d’affecter ce secteur important de l’économie cubaine. Un jeune touriste italien y avait d’ailleurs trouvé la mort. Il devra donc répondre de ces actes devant la justice cubaine.
Il est curieux qu’aucun des journaux consultés n’ait fait la nouvelle avec cette arrestation et les desseins terroristes de ceux qui sont disposés à tout faire pour déstabiliser par la violence la démocratie vénézuélienne. Il faut croire que ce type de terroristes fait partie des bons terroristes, vous savez de ceux qui travaillent pour l’ « axe du bien » dont nous a parlé G.W. Bush et qui continue d’inspirer tous ces dirigeants convertis à cet « axe ».