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INFO REPRISE SUR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

 

Vendeuvre-sous-vêtements : la CGT alerte Baroin

 

 

Publié le samedi 24 mars 2012

Les salariés de VSV espèrent que la réunion de travail de la semaine prochaine

Les salariés de VSV espèrent que la réunion de travail de la semaine prochaine

 

Vendeuvre-sur-Barse. Malgré la liquidation judiciaire prononcée mardi dernier, la CGT veut encore croire que l'on peut sauver Vendeuvre-sous-vêtements (VSV) et l'emploi de ses trente-sept salariés. Hier, une délégation des salariés (CGT et FO) a été reçue par François Baroin, maire et ministre de l'Économie, Gérard Menuel, député, et le préfet de l'Aube.
« Ils vont organiser une réunion de travail très prochainement avec tous les services de l'État », se félicitait Manuel Figueiredo, de l'union départementale CGT, à la sortie de l'audience.

 

600 000 euros de dettes


Selon la CGT, VSV, qui bénéficie d'une poursuite d'activité jusqu'au 30 avril, peut encore espérer un repreneur. « Même si ça peut paraître utopique, ce repreneur pourrait être Zannier », assure même David Morin, secrétaire départemental de la CGT. Le géant du textile, qui est le seul donneur d'ordre, ou presque, de VSV, s'était engagé à maintenir des volumes de commandes chez son fournisseur.

Engagement qu'il a tenu.

Mais VSV s'est fait rattrapé par le poids de ces dettes. Le trou dans sa trésorerie est estimé aujourd'hui à 600 000 €.
Le prix des commandes payées à VSV, s'il est bien dans la fourchette annoncée, est aujourd'hui trop bas pour permettre à VSV de se refaire une santé. Le tribunal de commerce l'a donc placée en liquidation judiciaire, décision qui n'est contestée par personne.

 

Pour ne pas en rester là, la proposition de la CGT est donc d'abord de faire pression sur Zannier pour qu'il assume ses responsabilités et, ensuite, d'obtenir de l'État des aides qui rassureraient un éventuel repreneur.
     

Du côté des élus, l'écoute a été attentive.

« Lors de la réunion, François Baroin s'est étonné que l'ancien propriétaire n'ait pas fait appel aux fonds mis en place par l'État, souligne Manuel Figueiredo. On lui a expliqué qu'il n'y avait qu'un patron, une secrétaire et une commerciale. À un moment donné, le patron ne peut connaître tous les dispositifs existants. »
 

Néanmoins, ces dispositifs existent et ils pourraient encore être mis en œuvre.
     

Ce sera l'objet de la réunion de travail promise pour la semaine prochaine. Manuel Figueiredo et les vingt-cinq salariés qui avaient fait le déplacement veulent y croire :

« Maintenant, la seule chose qu'il faut faire, c'est de contrôler qu'ils font bien ce qu'ils nous ont dit. »

 
http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/vendeuvre-sous-vetements-la-cgt-alerte-baroin
Tag(s) : #Lutte de Classe
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