De qui se moque-t-on rue de Solférino ? Un député PS, partisan de la motion Cambadélis - celle qui soutient la politique Hollande-Valls-Macron - veut que le PS s'inspire de Syriza et de Podemos !

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Le député Jean-Marc Germain veut "faire Syriza et Podemos au sein du PS"

Le député PS des Hauts-de-Seine est inspiré par les victoires électorales des deux mouvements antilibéraux en Grèce et en Espagne.

Au lendemain de la percée du mouvement antilibéral Podemos aux élections municipales et régionales espagnoles, ce succès inspire au moins un élu socialiste. Le député PS des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain a estimé, lundi 25 mai sur LCI, que son parti devait s'inspirer de ce mouvement et de son équivalent grec Syriza.

"On connaîtra le même destin" que le PSOE espagnol

Jean-Marc Germain veut "faire Syriza, faire Podemos, en tout cas moi,  (...) à l'intérieur du Parti socialiste", a-t-il expliqué, alertant contre le risque pour le PS d'essuyer le même revers électoral que celui qu'a connu le Parti socialiste espagnol (PSOE) dimanche. Deuxième force politique du pays, le PSOE a perdu 3 points par rapport aux précédentes élections locales, en 2011.

"Je crois que si nous-mêmes, en France, on n'est pas capables avec notre parti de porter des lignes politiques, de respecter notre parole politique (...), alors on connaîtra le même destin", prédit l'élu des Hauts-de-Seine.

S'il semble vouloir bousculer la ligne politique de son parti, Jean-Marc Germain n'est pourtant pas un frondeur : il a signé la motion A pour le congrès du PS, celle du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

Comments

[dariokhos]

Je ne vois pas où est la contradiction.
Podemos c'est la tactique du Capital pour récupérer l'électorat social-démocrate, de la même manière que Syriza-PASOK est un système de vases communicants.
Il faut choisir son camp camarade :
- soit un clivage gauche droite avec un curseur placé où tu le veux mais indiquant que le PS ou ses succédanés (Podemos et Syriza) sont dans le même camp que les progressistes ; mais un clivage vide de sens : quand Lissagaray parle de la gauche ce sont ceux qui s'apprêtent à massacrer la Commune ; cette pensée porte l'héritage mal digéré de 34 où il y avait une menace fasciste et la ligne fausse de 45 : union du peuple de France par-delà les classes
- ou bien une vision classe contre classe, ceux qui défendent le capitalisme : de Sarkozy à Besancenot en passant par Le Pen, Bayrou, Mélenchon, Laurent, Syriza, Podemos et Germain contre ceux qui veulent le détruire : je suis de ceux-là et n'ai rien de commun pas plus avec les "Indignés" d'Espagne qu'avec Nicolas Sarkozy.

[Gourmel Michel]

Un mensonge de plus ne fait pas le printemps du PS