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Quel journal français de la zone non occupée de l'époque a osé s'insurger  contre cette déclaration ?      "Cette première rencontre, entre le vainqueur et le vaincu, marque le premier redressement de notre pays. C'est librement que je me suis rendu à l'invitation du Führer. Je n'ai subi, de sa part, aucun «diktat», aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement. A tous ceux qui attendent, aujourd'hui, le salut de la France, je tiens à dire que ce salut est d'abord entre nos mains.  A tous ceux que de nobles scrupules tiendraient éloignés de notre pensée, je tiens à dire que le premier devoir de tout Français est d'avoir confiance. A ceux qui doutent, comme a ceux qui s'obstinent je rappellerai qu'en se raidissant à l'excès, les plus belles attitudes de réserve et de fierté risquent de perdre de leur force. Celui qui a pris en mains les destinées de la France a le devoir de créer l'atmosphère la plus favorable à la sauvegarde des intérêts du pays. C'est dans l'honneur, et pour maintenir l'unité Française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. Allocution le 30 octobre 1940 de Philippe Pétain après l'entrevue de Montoire

Quel journal français de la zone non occupée de l'époque a osé s'insurger contre cette déclaration ? "Cette première rencontre, entre le vainqueur et le vaincu, marque le premier redressement de notre pays. C'est librement que je me suis rendu à l'invitation du Führer. Je n'ai subi, de sa part, aucun «diktat», aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement. A tous ceux qui attendent, aujourd'hui, le salut de la France, je tiens à dire que ce salut est d'abord entre nos mains. A tous ceux que de nobles scrupules tiendraient éloignés de notre pensée, je tiens à dire que le premier devoir de tout Français est d'avoir confiance. A ceux qui doutent, comme a ceux qui s'obstinent je rappellerai qu'en se raidissant à l'excès, les plus belles attitudes de réserve et de fierté risquent de perdre de leur force. Celui qui a pris en mains les destinées de la France a le devoir de créer l'atmosphère la plus favorable à la sauvegarde des intérêts du pays. C'est dans l'honneur, et pour maintenir l'unité Française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. Allocution le 30 octobre 1940 de Philippe Pétain après l'entrevue de Montoire

Les médias et l'information des Français

 

par Jean LEVY

 

Certes, le 18 juin 2015, c'est le bi-centenaire du désastre de Waterloo.

Il est juste que cette date soit évoquée par la radio et la télé.

Mais ce qui est moins normal, c'est l'absence totale de référence à un autre 18 juin, celui de  l'Appel à la Résistance que fit ce jour-là le général de Gaulle à la radio de Londres.

Oubli ? Non pas ! Evoquer cet évènement historique, qui constitue une première pierre sur le chemin de la lutte nationale pour libérer le pays de la servitude étrangère, pourrait paraître incongru alors  que tous les médias aujourd'hui concourent à faire accepter par notre peuple l'abandon de sa souveraineté au profit de "l'Europe nouvelle", comme on disait à Vichy, ces temps-là.

Comment en effet prêcher la soumission des Français à l'ordre européen et, pendant le même-temps célébrer l'homme qui personnifie l'esprit de résistance, non seulement durant l'Occupation, mais durant sa vie entière et encore lors de  sa présidence de la République ?

C'est bien le général de Gaulle, convié à participer au 20ème anniversaire du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 64, répondit toute de go, refusant l'invitation :

"Si vous croyez que les Américains sont venus pour nous libérer !..."

Mais bien sûr, ces propos (et bien d'autres...), nul n'oserait aujourd'hui les reproduire.

Ils seraient par la sphère politico-médiatique qualifiés pour le moins de "populistes", ou bien pire, de "complotistes" ! Pourtant,  n'est-ce pas le "parti américain" avec Giscard, qui a fait chuter de Gaulle lors du dernier référendum de 1969 ? 

Certes, pour l'auteur de ces lignes, avoir voté NON à cet occasion - il avait suivi le mot d'ordre du PCF, qui constitue une faute politique de ce parti - constitue aujourd'hui un regret trop tardif.

Les considérations de politique intérieure, le rejet du recours à un homme providentiel et  de la Constitution faite pour lui sur mesure - qui nous régit encore aujoud'hui, avec entre autre le fameux article 49-3 - les conditions de son retour au pouvoir, tout cela a joué malheureusement au moment du dernier vote qui déclancha la démission du général.

Mais, tout bien pesé, avoir permis le retour au pouvoir du parti américain, constitue une erreur de jugement que nous payons toujours aujourd'hui.

Les médias, hauts parleurs de l'oligarchie financière, adorateurs du Veau d'Or et de l'Oncle Sam de nos jours, comment auraient-ils réagit en Juin 40 et durant les quatre ans qui ont suivi ?

Auraient-ils, au risque de leur liberté, choisi la résistance aux côtés du "général félon", condamné à mort par les tribunaux de Vichy, ou servi comme aujourd'hui le pouvoir en place célébrant la grande gloire de "l'Europe nouvelle" ?

Poser la question, c'est y répondre.

Tag(s) : #Politique française
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