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Les médias aux ordres martellent leurs slogans : la CGT serait isolée, elle serait inquiète d'être supplantée par la CFDT nationalement dans les élections, la CFDT aurait le vent en poupe etc
Tout cela pour masquer que ce sont les dirigeants de la CFDT qui dans leur ligne de collaboration avec le MEDEF et de rôle de supplétif du pouvoir socialiste sont en fait en difficulté pour faire accepter leur orientation par leurs propres militants.
Ce qu'illustre ce qui vient de se passer à Montpellier où un militant historique de la CFDT quitte l'organisation et adhère à la CGT.
Raison de plus pour en terminer à la CGT avec le syndicalisme rassemblé et dénoncer la trahison des dirigeants de la CFDT tout en se montrant unitaire avec les bases syndicales à gagner à l'action commune pour défendre réellement les intérêts des travailleurs.
L'unité ça passe par une orientation de classe claire et déterminée, par la main tendue aux travailleurs en bas et non par des accords de sommet qui taisent les désaccords et les trahisons!
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Source de l'information :
FR3 Languedoc Roussillon
Loi Travail : le responsable de la CFDT Hérault en désaccord avec le syndicat passe à la CGT
La loi Travail divise la société, notamment les syndicats. Le parcours de Jean-Louis Garcia en est un exemple. Responsable CFDT de la section de l'Herault jusqu'à hier, il vient de quitter son syndicat, pour rejoindre la CGT 34.
- Par Fabrice Dubault
© F3 LR Jean-Louis Garcia - Ancien secrétaire Union locale CFDT Montpellier passé à la CGT - 21 avril 2016.
C'est un moment de déchirement et de grande tristesse pour moi, de ne pas voir le drapeau de la CFDT dans les cortèges et les manifestations" soupire Jean-Louis Garcia, ancien responsable de la CFDT 34.
Les propos sont forts, l'image plus que symbolique.
L'ancien patron de l'union locale de la CFDT à Montpellier, Jean-Louis Garcia claque la porte de son syndicat. Il rejoint la CGT.
Jusqu'à présent, nous avions encore la possibilité de pouvoir ne pas être d'accord avec le national, avoir des positions divergentes sur le terrain et pouvoir les exprimer. C'était le D de démocratie dans le sigle CFDT, maintenant c'est fini donc je ne me sens pas du tout à l'aise dans ce genre de syndicalisme, donc je m'en vais." regrette Jean-Louis Garcia.