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Journée du 20 juin 1792 aux Tuileries  Louis XVI et Marie-Antoinette voient arriver les sans-culottes en armes aux Tuileries. Pétion, maire de Paris est à la tête des manifestants.

Journée du 20 juin 1792 aux Tuileries Louis XVI et Marie-Antoinette voient arriver les sans-culottes en armes aux Tuileries. Pétion, maire de Paris est à la tête des manifestants.

par Jean LEVY

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Ainsi la "stabilité" du gouvernement Macron-Philippe, annoncée par le président de la République, n'a pas résisté au-delà d'un mois : après le retrait de Richard Ferrand, le numéro 2 de la République En Marche, ex-député PS, cheville ouvrière du mouvement et mêlé à une affaire de prise d'intérêt, ce sont les trois ministres du Modem qui, sous menace de mise en examen, quittent le navire.

Pourtant, durant la campagne électorale François Bayrou n'avait pas hésité à pratiquer le chantage le plus direct sur Emmanuel Macron :  "Je veux 60 sièges  réservés au Modem pour vous soutenir à la présidentielle !".

Macron avait cédé pour se faire élire.

Chacun peut ainsi apprécier la fermeté des principes de "moralisation de la vie publique", du nouveau Président !

Election faite, sans avoir besoin du renfort parlementaire du Modem, Macron peut "ouvrir" son gouvernement à une autre formation de droite, telle l'UDI, Mais pas seulement : car, on se bouscule sur le flanc droit de l'Assemblée "pour aller à la soupe" : un bloc se détache de chez Les Républicains pour former un nouveau groupe, sous l'égide du nouveau Jupiter !

L'attirance du pouvoir ne conduit pas seulement à droite à des reclassements de circonstance. Parmi les 29 rescapés parlementaires du PS, certains députés ont aussi de l'appétit et se préparent à rejoindre le camp présidentiel, mais avec un temps de retard sur  Jean-YvesLe Drian, Richard Ferrand  ou Gérard Collomb, qui avaient,eux, participé dès le début à l'opération Macron.

Chacun le voit la "moralisation de la vie publique" a de beaux jours devant elle !

Heureusement, pour l'honneur de notre peuple, un groupe de nouveaux élus, ceux de La France Insoumise, se veulent les nouveaux "sans-culottes" de la République, la vraie, celle du peuple. Jean-Luc Mélenchon, dès son élection, a "donné le la" à sa mandature : une opposition farouche à la contre-révolution sociale annoncée par Macron et les siens, en favorisant d'abord un sursaut populaire s'exprimant dans la rue, avec les députés de la France Insoumise en caisse de  résonance au sein de l'Assemblée.

Souhaitant les députés PCF, élus sous cette étiquette, se mettent au diapason de la colère populaire, en faisant bloc avec ceux de la France Insoumise.

franceinfo

Après   Goulard, la ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, quitte le gouvernement, dans la foulée du départ de François Bayrou

Ces démissions interviennent alors que le MoDem fait l'objet d'une enquête sur l'emploi de ses assistants parlementaires européens. 

Le MoDem n'est plus représenté au sein du gouvernement. Mercredi 21 juin, le garde des Sceaux, François Bayrou, et la ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, ont quitté l'équipe gouvernementale, dont la nouvelle composition doit être annoncée dans la journée. 

 Le garde des Sceaux annonce sa démission. A l'AFP, le ministre de la Justice a annoncé qu'il ne participera pas au deuxième gouvernement d'Edouard Philippe"J'ai pris la décision de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Je donnerai une conférence cet après-midi à 17 heures", a déclaré le président du MoDem sans donner davantage de précisions à ce stade. En tant que garde des Sceaux, François Bayrou était notamment chargé de présenter une loi sur la transparence de la vie publique. 

 Marielle de Sarnez prendra la présidence du groupe Modem. Susceptible d'être inquiétée par la justice dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem, la ministre des Affaires européennes a également quitté le gouvernement, selon le parti, afin de prendre la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale.

 Un remaniement plus important que prévu. Après la ministre des Armées, Sylvie Goulard, et le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, ce remaniement se révèle d'une ampleur plus importante que prévu. Cet exercice, qui ne devait initialement être qu'un simple "respect de la tradition républicaine" à l'issue des élections législatives, a pris un tournant politique quand le ministre sortant de la Cohésion des territoires, fragilisé par une enquête judiciaire, a accepté lundi de briguer la présidence du groupe La République en Marche (LREM) à l'Assemblée. Le lendemain, la ministre des Armées a décidé de ne pas participer au prochain gouvernement afin d'être en mesure de démontrer sa "bonne foi" si elle venait à être entendue dans l'enquête sur les assistants parlementaires au Parlement européen du MoDem.

 

Tag(s) : #Politique française
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