Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'aveu : alors que les salaires sont bloqués et que des hausses d'impôts sont annoncées pour le monde du travail, voici les sociétés françaises qui offrent les plus gros dividendes à leurs actionnaires,   par Jean LEVY

"canempechepasnicolas"

Suite (et pas FIN), du bilan doré du monde des affaires, gérées au mieux des possédants, ceux qui prétendent que "la France est en déficit" et que pour combler celui-ci, il faut s'en prendre à ceux qui ne sont "RIEN" aux yeux du roi Macron...C'est ainsi que les grands patrons accumulent de plus en plus de profits en réduisant le coût de la force de travail de leurs salariés. Et comme les maîtres de la finance sont aux manettes de la France, c'est encore au peuple travailleur de payer une seconde fois sous la forme des impôts et taxes, afin que l'oligarchie concentre le maximum de richesses, grâce aux lois que leurs hommes de main font voter.  

Dommage que ceux-ci, du haut au bas de l'échelle du pouvoir, ont été élus par les victimes de la vaste tromperie qui a présidé aux dernières élections. Les Français - y compris les plus hostiles au système - sont tombé à pieds joints dans le piège tendu par le monde des affaires. Ils ont cru un instant au déferlement totalitaire de la propagande patronale et pour éviter le "DANGER" Le Pen, ils ont voté pour leur ennemi naturel, l'oligarchie financière, qui, une fois élue, montre les dents et son vrai visage...Ceux qui sont RIEN ont amené au pouvoir ceux qui veulent tout.

Mais il n'est jamais trop tard pour réagir contre l'aristocratie de l'argent, ses manoeuvres et ses menaces.

 

Logo Les �chos

Bourse : les dividendes records du CAC 40
 

Les entreprises du CAC 40 ont distribué pour 55,7 milliards de dividendes et de rachats d'actions, presque un record. Un mouvement qui témoigne de l'amélioration de leur santé financière et notamment de celle des banques.

Année faste pour la rémunération des actionnaires. En 2016, les entreprises du CAC 40 ont distribué pas moins de 55,7 milliards d'euros sous forme de dividendes et de rachat d'actions, selon les calculs de la lettre d'information financière Vernimmen.net.

Ce n'est pas un record mais presque puisqu'elles se sont rapprochées des 56 milliards versés en 2014 et surtout des 57,1 milliards distribués en 2007, juste avant la crise financière. La progression est notable par rapport à l'an dernier (43 milliards de dollars) et surtout par rapport à la moyenne de ces dernières années, autour de 43 milliards, une fois retraitée des dividendes et rachats exceptionnels.

EN VIDEO. CAC 40 :

56 milliards distribués aux actionnaires

 

Total, Sanofi et vivendi restent les plus gros contributeurs en termes de versement de dividende. Les six premiers représentent près de 50% des dividendes distribués, alors que « ArcelorMittal rejoint cette année Peugeot dans le club des abstinents du dividende au titre de 2015 ». La progression est encore plus forte pour les rachats d'actions, passés en un an de 5,2 milliards à 9,5 milliards d'euros, le deuxième montant le plus élevé depuis 2009.

Sanofi numéro un devant Total

Sanofi reste le plus gros contributeur avec 6,66 milliards d'euros de retour aux actionnaires, dont 3,79 milliard de dividende. Il devance Total (5,9 milliards) et Vivendi (5,57 milliards). A eux trois, ils représentent un tiers des versements.

Derrière, le trou est fait puisque le suivant, BNP Paribas, n'a rendu « que " 2,877 milliards. En 2007, le trio de tête se composait de Total (6 milliards), BNP (5 milliards) et Axa (4,3 milliards), soit 27% du total. Un niveau de concentration proche de 2016, mais «la composition est bien différente ». Il traduit notamment les difficultés passées des banques, au coeur de la crise financière et contrainte par un mouvement croissant de régulation.

Le quatuor des financières, avec ArcelorMittal et Orange ne pèsent plus que 18% des volumes de 2016 (10,3 milliards distribués), contre 38% en 2007 (21,9 milliards au total). Elles ont en partie cédé leur place à L'Oréal, LVMH, Schneider et Airbus, passés en 9 ans de 6 à 14% du volume, « du fait d'une progression régulière de leurs activités dans la profitabilité ".

Les banques se redressent

BNP Paribas et Axa restent quand même dans le top 5. « Elles sont en fin de phase de reconstitution de leur capacité financière et devraient pouvoir augmenter leur distribution à l'avenir.

Le CAC 40 intègre quatre groupes de bonne qualité, BNP Paribas, Axa, Société Générale et le Crédit Agricole. Deutsche Bank ou Commerzbank ne pourraient pas le faire en ce moment ", estime Pascal Quiry. Mais elles auront peut-être du mal à retrouver leur générosité d'avant crise. «Cela dépendra des résultats, qui ont été plutôt bons.

La croissance de l'activité des banques est une bonne chose pour l'économie et les banques doivent, en face de cette activité de crédit, augmenter leurs capitaux propres. Cela pourrait entraîner une modération par rapport à ce qu'elles sont capables de verser en dividendes ou rachats d'action ".

Un taux de distribution des bénéfices élevé

En 2017, les dividendes distribués par le CAC 40 au titre de 2016 pourraient encore progresser, au vue de la hausse de 11% des profits du CAC 40 au premier semestre. Mais le niveau de « pay out " (taux de distribution des bénéfices) atteint un niveau déjà extrêmement élevé: 57% contre 51% l'an dernier. « Retraité du dividende exceptionnel de Vivendi et des dividendes versés en action, on reste toutefois dans la moyenne ».  Seul bémol, près de la moitié des dividendes sont versés aux investisseurs étrangers, qui détiennent en moyenne 45% du CAC 40. 

BFMTV

En 2015, les entreprises cotées à la Bourse de Paris étaient les plus gros distributeurs de dividendes de la zone euro. Et elles semblent bien parties pour conserver leur titre cette année.

Tour d’horizon des meilleurs rendements de 2016.

Alors que le mois de mai débute, les petits porteurs ont deux bonnes raisons de se réjouir: la Bourse de Paris a totalement effacé son accident de parcours de début d’année et la période de distribution des dividendes va débuter. Les versements ont même déjà commencé pour certains poids lourds de la cote, à l’image de VinciBouygues, et Vivendi. Dans la pratique, la plupart des entreprises distribuent leurs dividendes entre mai et juillet et le versement du dividende a généralement lieu en une seule fois. Mais beaucoup d’entre elles procèdent aussi en deux temps. Elles ont donc déjà versé, par anticipation, un acompte, et s’apprêtent à distribuer le solde dont le montant dépend du bénéfice annuel publié au cours des dernières semaines.

C’est le cas d’EngieKeringKlépierreLVMHOrangePernod Ricard, ou encore Safran… Le groupe pétrolier Total pousse d’ailleurs jusqu'au bout cette logique de fractionnement du dividende en ayant adopté depuis longtemps le principe du versement trimestriel des compagnies américaines. 

Des dividendes en forte hausse

Pour autant, dans leur grande majorité, les dividendes que les entreprises s’apprêtent à verser s’annoncent copieux. La masse des dividendes distribués en 2016 devrait croître en effet d’un peu plus de 17% à 46,1 milliards d'euros pour les sociétés du CAC 40, ou de 9,9% hors dividendes "exceptionnels" (Nokia et Vivendi).

Comme tous les ans, c’est Total qui va dépenser le plus pour rémunérer ses actionnaires: le groupe pétrolier va distribuer pour 5710 millions d’euros, suivi par Vivendi (4027 millions d’euros dont 3759 millions d’euros de dividende exceptionnel) et Sanofi (3811 millions d’euros).

Les trois plus grosses progressions de dividende sont à mettre au crédit des banques: +71,4% pour Crédit Agricole à 0,60 euro, +66,7% pour Société Générale de +66,7% à 2 euros, et +54% pour BNP Paribas à 2,31 euros. Viennent ensuite Publicis (+33,3% à 1,60 euro), Renault (+26,3% à 2,40 euros), Sodexo (+22,2% à 2,20 euros)...

Rendements rémunérateurs

En termes de rendement, si l’on excepte le dividende exceptionnel de Vivendi (2 euros par action de versement exceptionnel sur un dividende total de 3 euros), les plus élevés parmi les entreprises du CAC 40 cette année sont ceux d’Engie (6,1%), Total (5,9%), Crédit Agricole (5,5%), Société Générale(4,7%) et BNP Paribas (4,4%).

Hors indice phare, le rendement de près de 13% (12,84% au cours de 16,56 euros de mardi soir) de Rallye, la maison mère du distributeur Casino, celui de Casino (7,4%) ou encore de sa filiale foncière Mercialys (7,1%) mérite également le détour.

Les sociétés foncières sont d’ailleurs un pourvoyeur important de rendements élevés, à l’image d’Altarea (dividende de 11 euros qui offre un généreux 6%), d’ANF Immobilier (1,24 euros de dividende et 5,96% de rendement), de Foncière des Murs (1,55 euro, 5,85%), de Foncière des Régions (4,3 euros, 5,21%) ou encore de Gecina (5 euros, 4,5%).

Cette grande générosité des sociétés foncières remonte à la création en 2003 du statut SIIC (Société d'Investissement Immobilier Cotée) qui visait à attirer les particuliers vers l'immobilier coté. En contrepartie d’un statut fiscal favorable, les SIIC ont l’obligation de distribuer 85 % ou 50% des bénéfices provenant respectivement des opérations de location ou de vente des immeubles.

Parmi les autres valeurs à fort rendement, le spécialiste des membranes de confinement pour le transport maritime du gaz naturel liquéfié GTT (6,8%), le prestataire de services maritimes Bourbon (6,6%) ou encore le premier assureur de personnes français CNP Assurances (6,2%) se distinguent.

Tag(s) : #Lutte de Classe
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :