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Entre 2000 et 2010,  le loyer moyen  versé par les allocataires  a progressé de 32,3 %,  tandis que les APL ont, elles,  progressé de 16,3 %.
Entre 2000 et 2010,  le loyer moyen  versé par les allocataires  a progressé de 32,3 %,  tandis que les APL ont, elles,  progressé de 16,3 %.
APL et pouvoir d'achat 

Selon l'INSEE, les loyers on augmenté de façon considérable selon l'INSEE,  + 32 % dans l'agglomération parisienne en dix ans, + 29 % dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, + 25 % dans les petites et moyennes agglomérations).

L'écart entre l'Île-de-France et la province s'est davantage creusé dans le secteur social (respectivement + 32 % et + 26 %) que dans le parc privé (+ 32 % et + 28 % ) la rente n'étant jamais en reste pour s'aligner sur le pire.

APL et pouvoir d'achat ; révélateur

Les chiffres en eux mêmes sont  déjà révélateur .

Mais derrière se profile une autre réalité que personne ne relève pour en faire un argument de combat.

2000, SMIC horaire Brut :  6.208 € (equivalence avec les Francs encore en vigueur)

2010, SMIC horaire brut  :  8.86 €

2017, SMIC horaire brut : 9.76 (ce qui fait  rappelons le , à dépenser dont le loyer et les charges ,7,52 € net)

 

Question : qui salarié, ou retraité (et que dire des chômeurs) a vu sa rémunération augmenter de 32% depuis 2000 ?

C'est donc bien par la quittance un moyen pour la rente et le capital de récupérer les revenus des salariés (ou aux organismes HLM de faire de même pour compenser le désengagement budgétaire de l'état et l'accès aux financement bonifiés à la construction).

C'est dans ce cadre que la macronthérapie du caméléon réactionnaire  Darmanin se déploie.

Les 5€ de suppression d'APL ne sont as une mesure d'économie pour le pays mais un outil de transfert du pouvoir d'achat des familles vers la rente et la spéculation.

Le macroneries sont toutes des gattazeries.

Pour ceux qui pouvaient avoir des doutes, les universités d'été du gouvermedef qui se tiendront la dernière semaine d'août verra la participation de près de la moitié des ministres et secrétaires d'état ; plus fort que sous Valls qui pourtant en la matière avait pulvérisé les records. 

Le MEDEF, régisseur réel de l'Elysée veille au grain pour que ce cap soit bien gardé et cela dans tout les compartiments du jeu : 

"Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) "doit être pérennisé et amplifié", estime le vice-président du Medef dans un entretien au JDD, en ajoutant que le patronat serait "vigilant" face à l'éventualité de le transformer en baisse des charges.

"Transformer un crédit d'impôt en allégement de charges patronales, c'est fiscalement risqué", juge ainsi Geofrroy Roux de Bézieux. "Cette diminution améliore mécaniquement le compte de résultat et du coup, augmente le montant de l'impôt sur les sociétés", explique-t-il.

"La mesure doit donc être neutre et ne pas alourdir la facture finale pour tous les niveaux de salaires", affirme-t-il.

Blocage des salaires, drainage vers la rente des salaires, financement sur fonds publics des dividendes via le CICE, Certes, pas une surprise, mais où sont passés donc ceux qui disait qu'il fallait voter pour ce choléra pour éviter la peste ?

Ils sont pour le moins dis...crets ou surtout dis...qualifiés ? La peste est toujours aux portes de la cité et le choléra fait des ravages.

Heureusement, nous verrons le niveau de la dynamique

mais le 12 septembre la riposte se construit.

ceux qui n'y  apportent pas leur concours devront s'expliquer sur leur complicité avec l'axe Bosquet - Matignon (avenue et hôtel)

 

Tag(s) : #Lutte de Classe
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