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De l'Alsace allemande à la France en 9 régions ethniques
De l'Alsace allemande à la France en 9 régions ethniques

De l'Alsace allemande à la France en 9 régions ethniques

CG

Une France féodale dans un (saint) empire romain-germanique?

C'est déjà "en marche".

L'Alsace revendique aussi un statut propre

 

Le président de l'agglomération mulhousienne, Fabian Jordan, fait partie des 130 premiers signataires de la tribune «Cap sur l'Alsace», publiée samedi soir par le tandem Bierry-Klinkert.

 

Ambitieux, mais allant dans le sens de l'Élysée, les signataires, parmi lesquels des responsables économiques, veulent «explorer les voies d'une décentralisation nouvelle et remplir pleinement les ambitions franco-allemandes et européennes définies par le président de la République».

 

À côté d'une majorité d'élus LR figurent aussi les trois parlementaires d'Agir et trois LREM. Pour Bruno Studer, président de la commission culture à l'Assemblée, «c'est un signal fort à la population alsacienne». À condition que le rapport du préfet fasse consensus.

 

Le Figaro

par Yolande Baldeweck 

 

Le premier ministre a chargé le préfet du Grand Est d'explorer les pistes d'une fusion des deux départements alsaciens.

 

Comparées à la demande d'autonomie des Corses, les revendications d'une majorité des élus alsaciens, en faveur d'un retour à une Alsace institutionnelle, semblent bien mesurées. Pourtant, leur demande - qui a longtemps porté sur le retour à une région Alsace - s'était heurtée, depuis la réforme territoriale de 2014, à une fin de non-recevoir de la part des gouvernements socialistes.

 

Alerté par les députés d'En marche!, Emmanuel Macron a cependant exclu la révision de la carte régionale. Pour autant, lors d'un déjeuner «républicain» le 30 octobre à Strasbourg, il s'était déclaré ouvert à une expérimentation territoriale. En l'absence d'accord, son premier ministre vient de charger le préfet du Grand Est d'explorer les pistes d'une fusion des départements.

 

«L'Alsace est devenue un sujet d'intérêt national»

 

Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, et Brigitte Klinkert, présidente du Haut-Rhin

 «C'est le premier signe positif depuis que l'Alsace a été intégrée, contre sa volonté, dans le Grand Est!» s'est exclamé le député LR Laurent Furst, résumant l'opinion quasi unanime des parlementaires de droite. Lui-même, après avoir ferraillé avec ses collègues contre la réforme de François Hollande, avait lancé une pétition «Rendez-nous l'Alsace». Longtemps, avec entre autres les présidents des deux conseils départementaux, il a fait partie des défenseurs d'une sortie du Grand Est.

 

Aujourd'hui, les politiques, sauf les régionalistes, se veulent pragmatiques. «L'Alsace est devenue un sujet d'intérêt national», se sont réjouis Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, et Brigitte Klinkert, qui a remplacé le député Éric Straumann à la tête du Haut-Rhin, persuadés que «le statu quo n'est plus envisageable». Pour eux, pas question d'«une simple fusion». Ils réclament «la création d'une collectivité à statut particulier, avec des compétences qui font sens».

 

Depuis quelques mois, les deux présidents ont multiplié les démarches à Paris, auprès du secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, un Strasbourgeois bien au fait de la situation, auprès du président du Sénat et d'Édouard Philippe. Parallèlement, les députés Marcheurs ont, de leur côté, relayé à Paris ce malaise alsacien qui s'était traduit, à l'automne, par l'appel des Cent lancé par des personnalités de la société civile et du monde de la culture.

 

De multiples réunions ont eu lieu aussi entre parlementaires et dirigeants des grandes collectivités, tous bords confondus. Le vice-président de l'Assemblée, Sylvain Waserman (MoDem), avait proposé un document qui n'a pas fait l'unanimité. Pourtant, «une grande partie du chemin a été fait», souligne son collègue, apparenté MoDem, Bruno Fuchs.

 

«La fusion des départements ne saurait s'analyser comme une contrainte justifiant des compensations dans le cadre d'un combat contre le Grand Est»

Jean Rottner

Toutes les discussions ont buté sur les compétences réclamées par les départements. Et plus particulièrement l'économie et le tourisme, que les présidents Bierry et Klinkert veulent conserver à travers les structures qu'ils gèrent ensemble. Déjà, l'ancien président Philippe Richert, avant sa démission fin septembre, avait refusé toute négociation. Son successeur, le Mulhousien Jean Rottner, s'est contenté récemment de proposer des aménagements.

 

L'ambiance est électrique. «La fusion des départements ne saurait s'analyser comme une contrainte justifiant des compensations dans le cadre d'un combat contre le Grand Est», a-t-il tonné la semaine dernière. Il peut compter sur le président (PS) de l'Eurométropole de Strasbourg, Robert Herrmann, défenseur de la grande région, pour le soutenir.

 

 

La carte des 9 régions ethniques a été dressée par la Federal Union of European Nationalities ou FUEN et reprise en 2004 par l'Alliance libre européenne(ALE)  dont Daniel Cohn-Bendit, leader des Verts en Allemagne, est co-président 

 

Tag(s) : #Europe
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