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Hôpital de Niort : les personnels se battent pour avoir les moyens de soigner !
Hôpital de Niort : les personnels se battent pour avoir les moyens de soigner !

A l’hôpital, guerre des nerfs au quatrième étage

Face à face tendu hier quand les grévistes ont investi le conseil de surveillance présidé par Jérôme Baloge. Et n’ont pas obtenu la table ronde qu’ils réclament.


On fait quoi maintenant pour avoir des postes ? Comment on soigne ce soir avec du personnel qui manque ? Donnez-nous un rendez-vous Les questions de Sandrine Fournier, déléguée CGT des hospitaliers en lutte, ont laissé place à un silence pesant hier après-midi au quatrième étage de l’hôpital.
Face aux délégations CGT et FO qui ont envahi la salle du conseil de surveillance, le saint des saints où se prennent les décisions budgétaires de l’établissement : Jérôme Baloge, et avec le directeur de l’hôpital, le directeur de l’Agence départementale de santé, Laurent Flament, les membres de la commission médicale, etc.
 
Pas de nouveau rendez-vous accordé
Silence d’autant plus pesant que ce parterre d’élus et décideurs n’avait pas de nouvelles réponses à apporter à ces infirmiers, aides-soignants qui, depuis soixante jours, dont quarante en dormant sur place sur le parvis, réclament des moyens humains – « des postes, des postes », ont-ils encore hurlé – sans qu’on leur donne de réponse.

La situation s’est crispée quand les grévistes ont posé pour ultimatum d’obtenir une date et une heure pour s’asseoir autour d’une table avec ces décideurs et envisager des créations de postes. Seul Jérôme Baloge a pris la parole pour assurer de son engagement à interpeller à nouveau l’Agence régionale de santé et faire voter une motion par le conseil de surveillance réuni. Non sans avoir indiqué qu’il avait aussi écrit à la ministre et qu’il demanderait aux parlementaires de l’interpeller à l’Assemblée si la réponse ne vient pas assez vite.

On a bien failli assister à une séquestration quand, faute d’avoir ce fameux rendez-vous, le face-à-face a tourné à la guerre des nerfs. Finalement, le représentant FO a lâché l’affaire, et tous les grévistes sont repartis sans rendez-vous à leur agenda.
Après ces soixante jours de grève, dont quarante d’occupation, le malade hôpital est toujours en insuffisance respiratoire et n’a toujours pas reçu la moindre bouffée d’oxygène.

 

Tag(s) : #Services publics, #Santé
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