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Les Crises

Par Le Média

Invités : – Emmanuel Todd, démographe, historien, essayiste, auteur de “Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine” – Bernard Friot, sociologue, économiste, auteur de “Vaincre Macron” – Sabine Rubin, députée de la France Insoumise – Christophe Seltzer, ancien directeur du mouvement Les Affranchis – Ferghane Azihari, journaliste et analyste en politiques publiques.

Un banquier d’affaires à l’Elysée. Une vision purement comptable des enjeux politiques français. Une minorité d’ultrariches dont les revenus s’envolent, alors que les poches des retraités, des classes populaires et des étudiants sont rudement ponctionnées.

Une défiscalisation sans précédent des hauts patrimoines. La finance a-t-elle pris le pouvoir dans notre pays ?

Est-ce la fin d’une certaine exception française ? Pour en débattre ce soir sur le plateau du Média, nous recevons cinq personnalités intellectuelles et politiques.

Source : Le Média, Youtube, 25-10-2018

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]

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Commentaire recommandé

James Whitney // 28.10.2018 à 08h13

Il ne faut jamais rater les émissions “Vraiment politique” menée par Aude Lancelin.

Une raison parmi d’autres de soutenir Le Média.

28 réactions et commentaires

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  • Jean // 28.10.2018 à 08h10

    Un indice pour ceux qui se posent la question :

    https://francais.rt.com/economie/54842-forte-augmentation-nombre-millionnaires-france-depuis-election-macron

    En France les principes républicains ne survivront pas à ce nouveau rapport de force alors que ce monde va vers la dictature mondialisé.

    https://www.courrierinternational.com/article/en-un-les-milliardaires-se-sont-enrichis-de-pres-de-20

  • James Whitney // 28.10.2018 à 08h13

    Il ne faut jamais rater les émissions “Vraiment politique” menée par Aude Lancelin.

    Une raison parmi d’autres de soutenir Le Média.

  • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 08h33

    Elle a pris le pouvoir depuis 1973, avec l’obligation faite à l’Etat d’aller engraisser les marchés financiers, le lancement de “la Dette” avec l’emprunt or de Giscard : 6,5 milliards empruntés et 90 milliards de remboursés (capital compris) en 15 ans.

    Pompidou/Giscard : les 2 premiers mafieux de la Finance. On connait la suite…
    Le système s’effondre, la planète craque de partout, et ils discutent de l’année 1973 !

    1969 : un banquier d’affaire à l’Elysée : Pompidou !
    49 ans qu’ils sont à l’Elysée !

    • tepavac // 28.10.2018 à 13h24

      ” 6,5 milliards empruntés et 90 milliards de remboursés (capital compris) en 15 ans.”

      Ces chiffres donnent le vertige, est-ce une réalité ?
      Parce que si cela est vrais, alors il s’agit là d’un véritable hold-up dans les poches du contribuable. Qui a négocier ce vol déguisé en emprunt ?
      Pourquoi n’est-il pas sommé d’expliquer cette fraude au détriment de la nation ?

      Pourquoi nul n’oblige à une enquête sur des faits aussi extravagant ?
      Pourquoi au lieu de sanctionner ce genre de personne on préfère dire “c’est la faute des institutions”, c’est la faute des politiques, c’est la faute de l’administration ?
      Et tout ce vacarme pour simplement protéger cet individus qui par son action délictueuse sème la discorde et la souffrance ?

      Avez-vous d’autres informations sur un tel sujet, La loi nous permet de contrôler l’utilisation des deniers public, il serait peut-être opportun de commencer à y regarder de plus près.
      Merci pour cette infos Dominique

      • Patrick // 28.10.2018 à 14h18

        le déficit public est en moyenne de 3% du PIB par an , soit 60 milliards par an, soit 900 milliards empruntés juste pour le déficit.
        si on cumule sur les 40 dernières années on arrive à 2000 milliards de dettes auxquelles il faut ajouter les 3500 ou 4000 milliards d’euros de hors bilan selon la Cour des Comptes ( hors bilan : les engagements pris par l’état , en particulier pour les retraites des fonctionnaires non provisionnées , donc qui n’ont pas été empruntés aux banques selon la méchante loi de 73 ).

    • Patrick // 28.10.2018 à 13h31

      toujours cette légende de la loi de 73.
      Cette loi n’oblige aucun gouvernement à faire du déficit et donc à emprunter.
      D’autres états ont commencé à s’endetter à la même époque ( même si la France est largement en tête des âneries ) , et pourtant cette loi ne s’applique pas chez eux !!
      Les éléments les plus importants de cette époque ont été :
      – abandon des accords de Bretton Wood ( et début de l’impression de monnaie sans contrepartie )
      – le dollar devient la monnaie obligatoire pour acheter du pétrole
      – premier choc pétrolier , fin de l’énergie quasi-gratuite et abondante.

      Les politiciens ne voulant pas décevoir leurs électeurs partent dans une spirale de déficits et de dettes plutôt que de leur dire que la fête est finie… ça a duré 40 ans , mais maintenant il va falloir rembourser ou faire faillite.

  • Charles Michael // 28.10.2018 à 09h49

    Todd brillant comme d’habitude
    Friot intéressant dans son radicalisme mais au discours difficile
    Sabine Rubin devrait s’entrainner à parler devant caméras
    Les deux Djeunes libéraux-libertaire n’ont rien à faire au Media et heureusement rien à dire non plus

    Bref, où sont les jeunes talents à gauche (molle ?)

    • mumen // 28.10.2018 à 12h12

      Les jeunes talents existent et existeront toujours. Seulement, ils doivent forcément passer par la moulinette à mettre les esprits dans la forme correcte qui est en perpétuel “perfectionnement” (écoles, universités, médias). Le perfectionnement de ces institutions dans le sens du contrôle du parc-humain est aujourd’hui au sommet de sa perfection : il n’y a plus le moindre “bug”, c’est à dire qu’il n’y a plus de personne qui sorte du système éducatif (cursus universitaire) avec la capacité ou l’autorisation intime de penser autrement que le standard qui lamine vers le bas, ou s’il y parviennent quand même dans le cas de vrais génies, s’autocensurent radicalement pour ne pas être dégradés, sous employés et même finir en SDF. Or l’émergence du nouveau vient de ce qui sort de l’ancien, de ce qui émerge, de ces fameux “bugs” qu’on traque dès la petite enfance. Les grands hommes qui ont fondés nos science, nos cités, nos avenirs ont toujours été ces “bugs” par la suite érigés en satues.

      Le reste, constitué de ceux qui ne passent pas dans les bons trous bien sérés de la sélection s’appelle résidu et trouve son parfait placement sous le tapis. On retrouve ces gens dans la rue, dans les bistrots, dans les HP à se demander ce qui ne va pas chez eux, gavés de drogues médicales ou non qui aident à survivre, ou encore à tenir des blogues indexés, ou à publier des commentaires outrés sur ces blogues, commentaires qui les indexent eux aussi pour le futur.

  • Michel LEMOINE // 28.10.2018 à 10h27

    Je m’arrête sur la présentation des intervenants. On voit tout de suite qu’aussi bien B Griot que E Todd veulent éviter une analyse en terme de classe. Le premier propose un terme vague “politique du travail” et le second passe aux “classes éduquées”. Pour les libertariens c’est simple : l’ennemi c’est l’Etat. C’est dommage car seuls les marxistes ont une analyse de la crise du capitalisme et de sa financiarisation.
    C’est clair qu’ils seront l’ennemi sans jamais être nommés.

  • Michel LEMOINE // 28.10.2018 à 10h49

    E Todd installe tout de suite l’inversion : ce sont les politiciens ou l’Etat qui sont les acteurs et la finance le moyen. Alors qu’évidemment c’est le capital par son automouvement (manifestation de ses contradictions) qui est l’acteur et les financiers, capitalistes et politiciens qui sont ses agents. Il faut une analyse en termes de système en automouvement pour éclairer un peu les choses. Les acteurs sont alors les classes et seulement en surface les individus.

  • Suzanne // 28.10.2018 à 11h56

    Magnifique émission, merci Le Media !! et Olivier de la partager avec nous. Contrairement à d’autres, et à ce que je pense d’habitude, je suis extrêmement intéressée par le discours des deux jeunes libéraux. Ils obligent à prendre du recul, à ne pas s’enferrer dans un cadre étroit de politique.
    Ce que je retire de cette émission, pour l’instant (et avant réflexion longue), c’est qu’on a peut-être tort d’opposer gens de gauche et capitalistes, libéraux et anti-libéraux.
    La seule vraie différence entre les gens, c’est l’objectif suprême. Soit notre objectif suprême est le bien commun (et on discute des manières de le servir au mieux), soit notre objectif est de lier le fait qu’on s’en mette plein les poches (ce qu’on pourrait peut-être aussi faire, théoriquement, dans certaines limites, et comme conséquence collatérale, si le bien commun était bien servi) et la mise en esclavage des autres.

    • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 12h47

      Le jeune libéral confond l’État et ceux qui le dirigent !
      L’État est une institution, il est neutre. Avec cette confusion, ils embobinent les foules.

      Il n’y a que des mensonges et entourloupent dans la bouche de ces gens, il faut apprendre à les décortiquer. Ils sont réellement dangereux, il suffit de voir la situation où ils nous ont mis.

      • Jean // 28.10.2018 à 12h57

        => Le jeune libéral confond l’État et ceux qui le dirigent !

        D’autant plus que le néolibéralisme ne proposent rien d’autre que de donner encore plus de pouvoir à ceux qui les corrompent. Confère le dernier livre de Denis Robert : Les prédateurs.

        https://www.youtube.com/watch?v=aCcjA7QVUdY

      • Patrick // 28.10.2018 à 13h34

        non , l’état n’est jamais neutre. L’état français met son nez et ses gros doigts partout dans nos vies.
        Il est dirigé par les élus qui prennent les décisions et font voter les lois.
        La seul façon d’avoir un état ( presque ) neutre serait de limiter fortement son périmètre d’action à ses missions régaliennes.

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