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«Macron c’est Marie-Antoinette» : l'opposition quasi unanime pour soutenir les Gilets jaunes© Lucas BARIOULET Source: AFP
Des Gilets jaunes manifestent sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, le 24 novembre 2018.
 
RT France
 

Au sein de la classe politique, les réactions de soutien à la mobilisation nationale des Gilets jaunes se sont multipliées ce 24 novembre alors que Christophe Castaner a accusé les «séditieux» d'être à l'origine des violences sur les Champs-Elysées.

De nombreux membres des partis de l'opposition ont apporté, dans la matinée du 24 novembre, leur soutien à la mobilisation nationale des Gilets jaunes. A la mi-journée, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déploré pour sa part déploré les violences survenues sur les Champs Elysées, pointant du doigt des «séditieux» de l'ultradroite. Des accusations que ses adversaires politiques ont retournées en accusant l'exécutif d'être à l'origine des tensions.

Commentant les manifestations, le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a affirmé que «la France des insoumissions et des révolutions» était «de retour dans les rues». Il s'est en outre insurgé contre l'absence de réaction d'Emmanuel Macron face au mouvement de protestation, l'affublant même du titre de «monarque président des riches». 

François Ruffin, qui s'est rendu  sur l'avenue des Champs-Elysées pour soutenir les manifestants, a également usé de la sémantique royale pour dénoncer la politique sociale du président de la République

 

Le gouvernement a joué la verticalité, contourné les syndicats, stigmatisé les élus, culpabilisé les Français, le résultat est consternant. Une rupture sociale et territoriale. Qand il n’y a plus de dialogue, c’est dans la rue que s’exprime la colère avec les risques de violences et dérapages», a regretté Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS). 

Participant également à la mobilisation parisienne, le député européen Emmanuel Morel, membre de l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste, s'est insurgé contre les propos du ministre de l'Intérieur faisant état de la participation d'individus issus de l'ultradroite : «Je suis sur les Champs-Elysées. Contrairement à ce que raconte Christophe Castaner, les Gilets jaunes ne sont pas, majoritairement, des "séditieux d extrême droite". Grande hétérogénéité, beaucoup de femmes, de retraités, etc... ne caricaturons pas ce mouvement !»

Lydia Guirous, porte-parole des Republicains a quant à elle fustigé le «mépris» et le «cynisme» du ministre de l'Intérieur qu'elle accuse d'amalgamer «la détresse, les revendications légitimes des Français qui ne s’en sortent plus et les excès de militants violents».

Même tonalité du côté de Nicolas Dupont-Aignan : le leader de Debout la France (DLF) a estimé que la majorité des Gilets jaunes souhaitaient protester sans violence contre leurs conditions de vie.  

De son côté Marine Le Pen, qui avait déploré la décision du gouvernement de ne pas autoriser les Gilets jaunes à manifester sur les Champs-Elysées, a qualifié de «minable» et «malhonnête», les propos prononcés par Christophe Castaner s'agissant des violences survenues sur la plus célèbre avenue parisienne. 

Enfin, le président de l'Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, a invité les Gilets jaunes «à aller chercher [Emmanuel] Macron en demandant à leur député et sénateur de lancer la procédure de destitution du président de la République par l’article 68 de la Constitution».

 

 

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