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Il faut se souvenir qu'en 2016 au nom de l'adaptation nécessaire contre promesse de garanti de l'emploi la direction avait suite à l'exercice d'un véritable chantage notamment obtenu que les salariés travaillent 39 heures payées 37.
On voit donc ce qu'il en est des promesses patronales dont les décisions ne sont guidées que par un seul principe fondamental : le profit maximum !
Et que le "dialogue social" n'est que le masque des politiques patronales de démolition des conquis sociaux !
VOIR nos articles de l'époque :
 
http://www.frontsyndical-classe.org/2017/09/hambach.html
 
http://www.frontsyndical-classe.org/2016/10/les-39-heures-payees-37-chez-smart-ca-ne-passe-pas.html
 
http://www.frontsyndical-classe.org/2016/10/smart-a-hambach-passage-aux-39-heures-payees-37-suite-au-chantage-a-la-delocalisation.html
 
 
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SOURCE : Notre Temps
SMART à Hambach : Après avoir pressuré les travailleurs la direction veut délocaliser !
HAMBACH

 

Smart : sous-traitants et direction dans l’impasse
Les sous-traitants de Smart sont en conflit. Avec la direction qu’elle accuse de ne pas être claire dans les offres de reprise des salariés dans le groupe Daimler en vue de produire la nouvelle Mercedes électrique, mais aussi contre leurs directions propres par rapport aux modalités de départ.

Les salariés de ThyssenKrupp ont rejoint vendredi matin leurs collègues des autres entreprises sous-traitantes ; qui débrayent depuis plusieurs jours, à l’image de ceux de Magna Uniport, en grève depuis mardi 28 mai. « Notre direction ne nous a toujours pas donné le document sur lequel figure l’offre de mobilité proposée par Smart france », regrette Laurent Botz, délégué CFTC chez ThyssenKrupp, spécialisé dans l’assemblage moteur de la Fprtwo.

Au même moment, alors que les ouvriers se battent pour obtenir de bonnes conditions de départ avant d’intégrer Smart ( RL du 7 juin), la CGT, représentant différentes branches industrielles, s’est réunie à Freyming-Merlebach. À l’ordre du jour, la situation de Smart, mais pas seulement, puisque l’emploi est menacé dans différents secteurs en Moselle.


« Nous sommes régulièrement premiers ! »

 

Après l’annonce en mars de Daimler de délocaliser la fabrication de la Smart en Chine en 2024, la CGT va demander, contre toute attente, à la présidence de Daimler le maintien de la production à Hambach. « On ne nous a pas donné les raisons de cette délocalisation », s’insurge Jean-Luc Bielitz, CGT Smart. Il ajoute : « On ne comprend d’autant pas que tous les chiffres qui tournent en boucle sur les écrans de l’usine sont positifs. Ils comparent les résultats des usines du groupe et nous sommes régulièrement premiers en termes de valeur ajoutée et de productivité ! Nous avons un savoir-faire et un outil qui fonctionne. Smart pourrait continuer à produire à Hambach pour l’Europe et les Chinois pour le reste du monde. »

La production devrait passer de 500 véhicules par jour à 83 à partir de juillet. La CGT réclame aussi l’ouverture d’une information sur les orientations stratégiques de Smart. « Nous avons besoin de savoir, avec le projet Mercedes, quelles vont être les formations et les reclassements par rapport aux nouveaux métiers qui vont être créés ». Le mouvement se poursuivra mardi.

C. D. G

Smart: la CGT "condamne"

la délocalisation de la production en Chine

 
 
Par AFP le 28 mars 2019

La fédération CGT de la métallurgie a "condamné" jeudi la décision du groupe allemand Daimler d'arrêter la production des petites citadines Smart dans son usine historique de Hambach, en Moselle, pour construire ce modèle en Chine à partir de 2022.

"Nous condamnons l'attitude d'un groupe pourtant en très bonne santé financière", déclare la CGT-Métallurgie dans un communiqué, où le syndicat se demande s'il "doit être rassuré" quand Daimler annonce qu'il n'y aura "aucun licenciement sec".


Est-ce que "cela veut dire qu'il y aura des pertes d'emplois? Mesures d'âge, départs volontaires?" s'interroge la CGT, en rappelant avoir "depuis des mois" fait part de "ses inquiétudes sur l'avenir du site".

Le syndicat, soucieux également du sort des sous-traitants, dénonce aussi un "manque de visibilité, de communication et de dialogue" concernant "les futurs projets" pour le site mosellan et s'insurge contre un "manque d'intérêt" à l'égard d'un territoire "où l'industrie, les emplois ont déjà payé un lourd tribut".

Daimler (également propriétaire de Mercedes-Benz) a annoncé jeudi matin l'arrêt "dès 2022" de la production des Smart à Hambach, ainsi qu'un partenariat avec le groupe chinois Geely (propriétaire de Volvo) pour développer ces mini citadines en Chine.

Le constructeur allemand a affirmé qu'aucun des 800 emplois du site mosellan n'était menacé par ce changement de cap, alors que l'usine française construira prochainement un modèle électrique de Mercedes.

Tag(s) : #Industrie, #Délocalisation
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