Propos recueillis par Lucile Girard et Pauline Perrenot ;
captation par Florent Michaux
Le 18 juin, les salariés et les personnels de Radio France ont massivement suivi la journée de grève appelée par l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA).
En cause : le plan stratégique « Radio France 2022 » présenté par Sibyle Veil, articulé autour d’un objectif d’économies chiffrées à 60 millions d’euros.
Nous revenons sur les enjeux de cette journée de grève aux côtés de Lionel Thompson, journaliste à France Inter et représentant syndical (SNJ-CGT), que nous remercions.
« Irréaliste », « dangereux », « casse du service public » : les syndicats sont vent debout contre les annonces de la direction, qui laissent entrevoir jusqu’à 390 suppressions de postes et d’importants reculs des droits des salariés (congés, temps de travail, etc). Des « ambitions » calquées sur le projet de candidature de Sibyle Veil à la présidence de Radio France, que nous avions décortiqué en avril 2018.
Bref, la direction resserre un peu plus la vis du management au mépris du service public, de ses travailleurs et de l’information de qualité qu’il est censé produire. Notre entretien avec Lionel Thompson a été l’occasion d’aborder de nombreux enjeux, listés dans le sommaire ci-dessous.