Whirlpool : 138 licenciements. Emmanuel Macron sur le banc des accusés

WN a été placée le 3 juin en redressement judiciaire, faute de débouchés commerciaux concrets pour ses casiers réfrigérés connectés et chargeurs de batteries pour vélos et voitures.

BENOIT TESSIER

Le tribunal de commerce d'Amiens a validé mardi 30 juillet, l'offre d'Ageco Agencement qui compte reprendre 44 salariés de la société en redressement judiciaire WN, repreneur l'an dernier de l'usine de Whirlpool après la délocalisation de la production de sèche-linge en Pologne.

138 salariés licenciés

138 salariés, qui ne seront pas repris par la société d'agencement pour les commerces et les collectivités locales, vont être licenciés. WN a été placée le 3 juin en redressement judiciaire, faute de débouchés commerciaux concrets pour ses casiers réfrigérés connectés et chargeurs de batteries pour vélos et voitures.

Emmanuel Macron sur le banc des accusés

Fiodor Rilov, l'avocat des ex-salariés licenciés par Whirlpool souhaite récupérer certains documents pour "faire toute la lumière sur ce qui s'est passé depuis douze mois" a-t-il déclaré sur BFMTV. Ce dernier considère que "c'est Whirlpool qui a orchestré l'ensemble de ces manipulations" et exige que l'entreprise soit condamnée pour ces faits. "Nous allons aussi demander à Whirlpool de nous communiquer les différents échanges avec l'Élysée" a-t-il complété. 

Emmanuel Macron avait rendu visite aux salariés de Whirlpool, deux fois. Une première fois en tant que candidat à la présidence, le 26 avril 2017 et une deuxième fois en octobre 2017, avec Nicolas Decayeux, le repreneur et patron du Medef de la Somme.

(Avec AFP)