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Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied

et consumimur igni

Après la répression sauvage et honteuse de la manifestation de la Place d’Italie, Didier Lallement, qu’on n’appelle plus en privé que Didier Le Boche, s’est encore fait remarquer. Il a envie de détenir le titre du plus salopard de la Macronie. Et donc voici ce menteur, obséquieux serviteur de Macron, qui s’est mis encore plus à déconner. Passant devant une femme qui l’apostrophait pour sa fourberie et sa violence, et sa haine du peuple, il a avoué ne pas être du même camp.

D’un côté on se dit que c’est tant mieux pour cette femme que de ne pas être dans le camp de cette canaille. En vérité, cet homme laid et stupide, est du parti du larbinat contre le peuple. Chien de garde du Grand capital, il se croit encore dans une république bananière. Il devra rendre des comptes. Je rappelle que la semaine dernière il avait piégé les manifestants sur la place d’Italie, pour déclarer brutalement que la manifestation était interdite, et donc il a lâché les chiens qui au fond n’attendait que cela. On a vu un manifestant qui discutait paisiblement se prendre une grenade lacrymogène en pleine tronche, l’éborgnant au passage.

De nombreux Gilets jaunes ont porté plainte contre ce sinistre Lallement qui se croit re venu au temps de la Gestapo. D’autres réclament sa démission. Mais en réalité c’est Macron qui a choisi cet imbécile pour le maintien de l’ordre, et donc c’est bien Macron le responsable. On se demande pourquoi le préfet de police de Paris est-il autant habité par la haine de l’autre.

Est-ce parce qu’il est laid ?

Est-ce parce qu’il a des problèmes pour avoir une érection ? Quelle faute expie-t-il en se vengeant ainsi sur le peuple ?

Quand on voit son profil psychologique de psychopathe menteur, on se dit que tout compte fait il est Macron-compatible. C’est normal que le président-fou s’entoure d’imbéciles, bêtes et méchants. Et des idiots, ça ne manque pas !

 Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied 

Macron qui ne sort plus que protégé par une garde prétorienne nombreuse, avait décidé cette semaine d’aller à Amiens. Là il y rencontra non seulement Ruffin, mais également des anciens salariés de Whirlpoool, entreprise qui a délocalisé pour abaisser ses coûts, car pour ces gens le salaire ne sert pas aux ouvriers à vivre, mais c’est juste un coût. Et comme le but est d’obtenir le bénéfice maximum, il faut réduire les coûts, même si les ouvriers doivent en crever. Macron ne savait pas trop quoi dire, perdu à la recherche de répliques pour contrer Ruffin qui l’accusait d’avoir brader l’entreprise quand il était encore ministre de l’économie.

Les seules explications qu’a trouvées Macron c’est qu’il n’était pas responsable de l’emploi, et que le repreneur Nicolas Decayeux lui avait menti ! Mais s’il avoue s’être fait rouler dans la farine par le premier venu, c’est bien qu’il n’a pas le niveau pour diriger ni un ministère, ni un Etat. Ruffin a été très applaudi.

Mais Macron a pu compter sur le secours de deux femmes – comme quoi s’il y a des salopards, il y a aussi des salopes – qui finalement pourrait très bien remplacer Lallement comme préfètes de Paris. Il y avait donc Pompili, une ancienne d’EELV, soi-disant de gauche, maintenant macronienne de choc, et al lobbyiste du secteur bancaire Agnès Pannier-Runacher qui vient d’intégrer Bercy mais qui pour aller à Amiens avait oublié de se laver les cheveux.

Ces deux monstresses ont, mentant effrontément, accusé Ruffin de ne pas s’être intéressé au dossier avant cette algarade. C‘était le 22 novembre. Le peuple a évidemment applaudi Ruffin et conspué Macron et ses deux grognaces. On voyait tout de même clairement sur les images qu’il n’était pas très à son aise. A mon avis il est en train de perdre pied complètement.

 Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied 

Entre temps la vie continue, et à Marseille en cette fin de règne de Jean-Claude Gredin, deux nouveaux immeubles ont été évacués boulevard Oddo. La raison est simple, ils étaient en train de s’effondrer ! Le rapport de la Cour des comptes régionale est accablant, non seulement sur la gestion municipale du maire fantoche et de ses affidés, mais plus spécifiquement encore sur la crise du logement que subit cette ville[1].

On se souvient de l’effondrement des immeubles rue d’Aubagne qui avait causé plusieurs morts et mis à la rue une partie de la population de cette rue. Evidemment le boulevard Oddo, c’est les quartiers Nord, à côté des Puces. Une zone complètement laissée à l’abandon par la mairie. N’y logent plus que des pauvres, des immigrés, des chômeurs et des précaires de toute sorte. Avec Macron, plus rien ne tient debout.

  Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied

Immeubles évacués boulevard Oddo 

Ce samedi donc, les Gilets jaunes étaient tout de même là. La mobilisation était assez faible, mais il pleuvait de partout et faisait vraiment un temps à ne pas mettre un Gilet jaune dehors. A Toulouse et à Paris ils se sont joints à la manifestation contre le peu d’empressement de l’Etat à faire quelque chose pour limiter les dégâts en ce qui concerne maintenant les féminicides.

On n’a pas de statistiques très complètes sur cette ignominie. Il semblerait pourtant que les femmes battues et assassinées soient en augmentation en France. Les hypothèses quant à cette recrudescence de violence en France sont nombreuses, mais pour l’instant peu vérifiables.

On peut imputer cette hausse à l’affirmation croissante d’un Islam agressif, mais c’est difficile parce que les noms des coupables ne sont pas divulgués, on peut aussi incriminer la généralisation des rapports violents dans notre société sous tension permanente depuis que Macron a été élu. La seule certitude c’est la démission de l’Etat dont les seuls soucis sont

1. De matraquer les Gilets jaunes

2. De privatiser pour faire plaisir aux amis, et puis de détruire toujours un peu plus la protection sociale.

 Donc ce samedi 23 novembre, la mobilisation des Gilets jaunes était faible. Mais on ne le rappellera jamais assez, on n’a jamais vu en France un mouvement pareil qui pendant plus d’un an conteste le pouvoir en place sans discontinuer, ça en dit long sur l’exaspération du peuple. Il y avait donc une manifestation à Paris avec quelques milliers de personnes. Il y avait plusieurs centaines de Gilets jaunes à Nancy, à Valenciennes, à Toulouse.

Ne croyez pas que cela a été aussi calme que cela. A Valenciennes, cela a failli déraper à cause des provocations des bacqueux. Mais le préfet de la région est sans doute moins stupide que Lallement, aussi il a fait reculer les CRS pour laisser avancer la manifestation. Les bacqueux ne se sentant plus protéger ont quitté le terrain et donc il n’y a pas eu finalement d’affrontement. Il faut dire qu’à Valenciennes le cortège était emmené par Manu, ce malheureux garçon qui a été éborgné la semaine dernière par les miliciens.

D’autres manifestations avaient lieu à Montpellier où les Gilets jaunes ont rejoint sous les applaudissements le cortège contre les féminicides et les violences contre les femmes. A ce propos je me demande comment on peut faire le grand écart à soutenir Polanski et l’Islam d’un côté et les manifestations contre les féminicides de l’autre. Pour moi ce la relève du confusionnisme intéressé[2]. Il y a une proximité entre les Gilets jaunes et les femmes agressées : 80% de leurs plaintes sont classées sans suite[3] !

 Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied 

On voit que la colère est partout. Cette semaine on a même vu la CFDT déposer un préavis de grève pour le 5 décembre. L’idée est la suivante : ils font semblant de s’engager pour faire croire qu’ils défendent les salariés. Mais ils ne mettront pas cette menace à exécution, ils vont aller négocier quelques miettes en catimini.

C’est la même chose avec les policiers. Ils disent qu’ils feront grève le 5 décembre s’ils ne sont pas entendus ! Ce chantage vulgaire est peu crédible, ils seront pris au sérieux quand ils commenceront à remettre en question le rôle de chiens de garde qu’on leur fait jouer. Le syndicat France-Police dénonçait d’ailleurs ce jeu trouble de poker menteur[4].

Les syndicats savent très bien que l’époque est mûre pour une convergence des luttes. Mais pour ma part je ne crois pas qu’ils soutiennent vraiment une grève générale illimitée qui chasserait Macron en une ou deux semaines. Ils ne soutiendront ce mouvement que s’il est puissant et qu’il existe sans eux !!

Macron doit prier tous les jours pour que la grève ne s’étende pas, pour que les routiers ne durcissent pas le mouvement. Celui-ci s’annonce massif à la SNCF et dans de nombreux services publics non encore privatisés.

Macron a avancé que la manifestation du 5 décembre était celle des régimes spéciaux, sous-entendu des nantis. C’est évidemment stupide et mensonger parce que la grève contre la réforme des retraites concerne en priorité les jeunes générations qui voient leur durée de cotisation augmentée et aussi leurs pensions qui seront rognées. La canaille macronienne, Buzyn et le lobbyiste Edouard Philippe en tête, avancent que puisque l’espérance de vie augmente, il faut allonger automatiquement la durée de cotisation. C’est un mensonge éhonté.

Quelle que soit la manière dont on présente l’affaire, il s’agit en réalité de transférer des fonds publics vers les actionnaires au détriment des retraités. En effet, le COR – Conseil d’Orientation des Retraites – vient opportunément de sortir un rapport disant que d’ici à 2025, si on ne fait pas baisser le volume des pensions globalement, il manquera 17 milliards[5].

C’est bien possible, mais les dépenses publiques c’est un système de vases communicants, ce que tu donnes à l’un, tu ne peux pas le donner à l’autre. Or Macron depuis qu’il a été malencontreusement nommé ministre de l’économie a mis en place le CICE, or celui-ci coûte à l’Etat – donc à nous pauvres contribuables – 20 milliards en année pleine et 40 milliards cette année !

En tout depuis 2015 c’est 120 milliards qui sont passés du côté des actionnaires, et sans compensation pour la collectivité. Ces chiffres montrent qu’il est facile de trouver 17 milliards sur les 5 prochaines années, si on le veut bien. Et quand on lit le rapport du COR un peu plus dans le détail on voit que le déficit n’est pas dû à un dérapage de la part des retraites dans le PIB, mais à une baisse des ressources étatiques liées à celle-ci !

On voit aisément encore une fois que Macron et sa bande ont organisé un pillage systématique du bien public au profit de leurs amis les très riches. Dans cette affaire les grands perdants sont toujours les mêmes, les plus pauvres. Ajoutez à cela que l’Assemblée nationale vient de voter le recul de sept ans de l’âge auquel les femmes pourront avoir droit aux pensions de réversion. Cette honte encore inimaginable il y a seulement 3 ans, va un peu plus précariser les femmes pauvres qui n’ont pas travaillé suffisamment, par exemple si elles se sont consacrées à leur famille.

C’est donc bien à une contre-révolution qu’il s’agit de s’opposer fermement. 

Acte LIV, les Gilets jaunes l’arme au pied

 Manifestation à Valenciennes, Manu en tête

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