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Salle d'Assemblée générale du Conseil d'Etat

Jean-Michel BELORGEY

Bien que le signataire de ces réflexions soit à tort ou à raison passé pour juriste, celles-ci ne sauraient être regardées comme comportant la rigueur qui sied aux analyses juridiques dignes de ce nom.

Coronavirus : bas les masques !

               

L’un des plus extravagants messages ressassé par les communicants gouvernementaux depuis le début de la pandémie est que, pour lutter contre la contamination, point n’est besoin de masques... Des précautions qu’il faut prendre, le masque ne fait pas partie. Un message plus subtil souligne les dangers du masque quand on l’emploie plusieurs fois, faute d’en avoir d’autres. Mensonge et manœuvres dilatoires.

Les Chinois ont des masques, ils en ont acheté à l’étranger, y compris semble-t-il en France, et en fabriquent aujourd’hui, dit-on, 125 millions par jour. Ils vont même jusqu’à en offrir aux Européens qui en manquent. Les Coréens ont des masques, les Japonais aussi. Ces derniers se sont habitués à en porter à cause de la pollution. Les Iraniens ont des masques, tout écrasés qu’ils soient par un régime effroyable, les tremblements de terre et les sauterelles. 

Qu’en dira l’Union européenne ?

Les Français, eux n’ont pas de masques. On ne sait pas ce qu’il est advenu de ceux dont on a fait grief à la pauvre Roselyne BACHELOT d’avoir commandé un stock... Sinon que probablement, l’administration les a vendus à l’étranger, laissé voler par des indélicats ou encore distribués à des privilégiés. Un certain nombre de ceux-ci ont longtemps été les seuls à en posséder, comme à avoir accès aux tests et aux réanimations indépendamment de l’âge, aux médicaments.

Quant à ceux-ci, à cet égard, il semble qu’on sache, plus ou moins, lesquels sont efficaces et comment se les procurer. Pour le reste des Français, il n’est pas question de dire comment se traiter. Les médicaments ne sont-ils pas disponibles ? Ou ne souhaite-t-on pas que cela coûte à la sécurité sociale ? Ou encore ne veut-on pas contrarier les laboratoires et les mandarins hostiles aux innovations ?

Aux masques et aux tests ont peu à peu commencé à avoir accès les soignants, plus récemment les éboueurs, pas les postiers ni les policiers et gendarmes appelés à contrôler le confinement (le secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent NUÑEZ, leur a bien dit très officiellement devant les caméras qu’ils n’en avaient pas besoin). Les employés et les caissiers des grandes surfaces s’en sont apparemment mieux tirés, mais pas les épiciers de quartier, ni les maisons de la presse, ni les tabacs. C’est la stratégie de TCHERNOBYL.

Voilà à quoi l’imprévision, le démantèlement au fil des 20 dernières années des systèmes de santé, de la sécurité sociale, du droit du travail, ont peu à peu conduit une démocratie égarée qui, dans le passé, il est vrai, en a fait d’autres. Ainsi lorsque des épidémies ont ravagé l’Algérie coloniale, n’a-t-on pas, plus d’une fois, soigné que les Européens, pas les indigènes ! TRUMP a au moins une vertu, celle d’énoncer sans ciller ses dégouts, ses mépris et ses haines. Il a même osé déclarer récemment que la pandémie comporterait à la fin des fins des résultats économiques positifs. À quel prix ? L’élimination, outre d’une notable proportion des travailleurs « du front » non protégés, celle des pensionnaires des établissements d’accueil de personnes âgées, des SDF, des isolés, de différentes catégories « d’envahisseurs » ou réputées telles, comme les demandeurs d’asile.

 

Si vous souhaitez poursuivre la lecture de l'article de JM BELORGEY, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://ideesaisies.deploie.com/reflexions-sur-le-coronavirus-par-j-m-belorgey-depute-honoraire-president-de-section-honoraire-du-conseil-detat

 

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