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Le Tripura, petit état d'Inde, a connu une flambée de violence les 7 et 8 septembre. Un véritable pogrom était organisé par les nationalistes du Bharatiya Janata Party (BJP) contre les communistes.
Alors que l'état s'enfonce dans la crise économique (la faim a fait son retour), le gouvernement nationaliste cible son opposition pour la museler par la force.
Article et traduction Nico Maury
Alors que l'état s'enfonce dans la crise économique (la faim a fait son retour), le gouvernement nationaliste cible son opposition pour la museler par la force.
Article et traduction Nico Maury
Le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) accuse le gouvernement du Tripura, dirigé par le parti Bharatiya Janata (BJP), d'être à la manœuvre dans le déclenchement du règne de terreur qui s'est abattu sur l'opposition communiste.
L'ancien Chief Minister du Tripura et actuel chef de l'opposition, Manik Sarkar, explique que le parti au pouvoir attaque aussi les médias qui ne portent pas la parole des nationalistes. Selon le
L'ancien Chief Minister du Tripura et actuel chef de l'opposition, Manik Sarkar, explique que le parti au pouvoir attaque aussi les médias qui ne portent pas la parole des nationalistes. Selon le
dirigeant communiste "toutes les règles d'une démocratie parlementaire sont suspendus au Tripura sous le gouvernement du BJP".
A côté de cela, la police monte des faux dossiers contre les militants communistes et empêche le leader de l'opposition de se rendre dans sa propre circonscription.
Lors des attaques des 7 et 8 septembre, 44 sièges de partis de gauche ont été attaqués (42 du CPI(M), 1 du CPI(ML) et 1 du RSP), incendiés et détruits. 67 maisons et magasins de partisans du CPI(M) ont été incendiés ou pillés. Des dizaines de militants ont été agressés physiquement, dont au moins 10 ont dû être hospitalisés.
A côté de cela, la police monte des faux dossiers contre les militants communistes et empêche le leader de l'opposition de se rendre dans sa propre circonscription.
Lors des attaques des 7 et 8 septembre, 44 sièges de partis de gauche ont été attaqués (42 du CPI(M), 1 du CPI(ML) et 1 du RSP), incendiés et détruits. 67 maisons et magasins de partisans du CPI(M) ont été incendiés ou pillés. Des dizaines de militants ont été agressés physiquement, dont au moins 10 ont dû être hospitalisés.
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Depuis 2018, date à laquelle le BJP a pris le pouvoir dans l'état :
- 21 partisans et membres du CPI(M) ont été tués
- 662 bureaux du CPI(M) ont été attaqué
- 204 bureaux des organisations de masse de gauche ont été attaqué
- 3363 maisons de membres & sympathisants du CPI(M) ont été attaqué
- 659 magasins de membres & sympathisants du CPI(M) ont été pillé
- 1500 jardins communautaires gérés par le CPI(M) ont été détruits
- 30 journalistes ont été agressés physiquement
- 4 journaux critiques du gouvernement BJP ont été attaqués