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Chacun se souvient du soutien politique et matériel que l'Union soviétique a apporté à Cuba.
Cette aide a permis à cette île, soumise au blocus yankee depuis 1962, de survivre et de se développer, malgré la guerre économique que lui livre son puissant voisin.
Celui-ci n'a jamais admis qu'au large des côtes de Floride, un Etat se réclamant du socialisme puisse prospérer.
Mais, en 1991, avec la chute de l'URSS, cette aide a brutalement été interrompue : les usurpateurs qui, alors ont pris le pouvoir à Moscou, larbins du capital occidental, ont laissé Cuba seule aux prises avec les USA.
Ce fut une période noire pour l'île qui 'était affranchie des Etats-Unis, et punie par ce pays pour ce acte d'indépendance.
Mais les Cubains avec Fidel, ont résisté malgré la dureté des temps, serrant les dents. Et les années ont passé...
Et depuis, Poutine, au pouvoir au Kremlin, a repris langue avec La Havane.
Ainsi le 28 juin dernier, le membre du Bureau politique du Parti et ministre des Forces armées révolutionnaires de Cuba, Alvaro Lopez Miera, et son homologue russe, Sergueï Choïgou, ont confirmé hier à Moscou la solidité de leurs relations :
C'est ainsi que
nous fait savoir :
« Il ne fait aucun doute que Cuba a été et reste l'allié le plus important de la Russie dans la région », a déclaré le chef du Département militaire russe, selon l’agence Prensa Latina.
Il a ajouté que la Russie envisageait de développer conjointement avec Cuba un certain nombre de projets dans le domaine militaro-technique et a proposé de poursuivre le rapprochement.
"La Russie était prête à aider Cuba, qui fait l'objet d'un blocus économique, commercial et financier de la part des États-Unis depuis plus de 60 ans." s'est réjoui l'interlocuteur cubain.
Il a également rappelé que les relations russo-cubaines sont actuellement en plein essor. Plusieurs délégations russes de haut niveau ont effectué des voyages officiels à Cuba cette année et, récemment, le membre du Bureau politique et Premier ministre cubain, Manuel Marrero, a effectué une visite officielle en Russie.
JEAN LEVY
A EDITER