Le groupe annonce son intention d’augmenter de 40%, en moyenne, la taille de ses usines d’ici 2018 en particulier en Europe. Ainsi Michelin devrait passer de 58 à 46 sites industriels.

Le but affiché de ces usines à grande taille est d’obtenir 440 millions d’euros d’économie sur le coût du travail entre 2012 et 2016.

Le 27 novembre 2013, lors d’un comité central d’entreprise, la fermeture de l’usine de Joué-lès-Tours a été scellée après le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) signé par les syndicats CFDT, CGC et SUD supprimant 706 emplois sur 906.

La CGT avait quitté la réunion pour protester contre la présence de Jean-Dominique Sénard, PDG de Michelin et n’a pas signé le document. Serge Allègre, délégué central CGT a déclaré que "le rôle de la CGT, c’est la défense des emplois, pas leur destruction".

Jean-Dominique Sénard, quant à lui, s’est félicité de l’exemplarité du dialogue social et de l’accord réalisé.

La production de pneus sera transférée à l’usine de La Roche-sur-Yon dont il est prévu que la capacité de production double d’ici 2019. Le PDG assure que 170 emplois y seront créés.

Le 28 novembre 2013, le syndicat CGT avait appelé à manifester devant le ministère du redressement productif pour rappeler au ministre Arnaud Montebourg ses engagements "contre les licenciements boursiers".

SOURCE : POI