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Jeudi 15 juillet 2010

BONNES PAGES:

Granma (Cuba): la prolongation de la vie

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De nouvelles thérapies aident à prolonger la vie

PAR JOAQUIN ORAMAS

 

IL est certain que la volonté de vivre, le suivi médical et habitudes saines aident à prolonger l’existence. Mais tout ceci est insuffisant sans les progrès des sciences médicales qui au fil des siècles ont fait que l’espérance de vie moyenne ait augmenté de moins de 40 ans en 1900 à 80 ans dans certains pays développés, par exemple au Japon, et à 75 à Cuba.

 

La nouvelle qu’un groupe de chercheurs français a trouvé la formule pour multiplier «in vitro» les cellules mères du sang humain ouvre des horizons à de nouvelles thérapies cellulaires et génétiques qui, selon certains experts, permettent d’espérer vivre jusqu’à 120 ans.

 

Les cellules mères sont celles qui à l’étape initiale de la vie ont la faculté de se transformer en n’importe quel autre type de cellules, nerveuses, musculaires ou autres. Ces cellules ont fait naître une grande expectative car il est possible de les utiliser pour réparer des organes adultes endommagés.

 

Elles ont déjà été employées pour réparer la substance noire du cerveau chez certains patients atteints de la maladie de Parkinson. L’importance de la découverte réside dans le fait qu’après s’être multipliées, les cellules mères gardent leur potentiel et leur capacité de se transformer en cellules spécialisées de différents tissus.

 

Parallèlement, elles assurent la production de toutes les autres cellules du sang (globules rouges et plaquettes) chargées des fonctions de nettoyage et immunité. D’après ce qu’a expliqué l’hématologue Serge Fichelson, de l’Institut Cochin, au quotidien Libération, cette double capacité les rend essentielles pour les traitements thérapeutiques, mais leur nombre limité chez les malades soumis à la chimiothérapie ou atteints d’affections génétiques interdisait jusque-là les traitements.

 

Les chercheurs de l’Institut Cochin ont recouru pour leur expérience à la protéine HOXBA4 qui intervient habituellement dans la formation embryonnaire. Elle possède la propriété de pénétrer dans les cellules, ce qui évite n’importe quelle modification du génome des cellules mères.

 

D’autre part, les experts ont constaté que le transfert passif de la HOXBA4 provoque l’augmentation des cellules mères dans l’organisme.

 

UN THÈME POLÉMIQUE

 

Les cellules mères peuvent provenir de deux sources d’embryons récemment formés, où ils sont appelés à se transformer en toutes les cellules présentes dans le corps. Elles prennent alors le nom de cellules mères embryonnaires. Le second type, appelé cellule mère adulte, concerne le tissu adulte ; ces cellules remplacent les cellules mortes.

 

Il existe parmi les scientifiques une grande controverse concernant l’utilisation des cellules mères, car finalement elle signifie la dissection d’un embryon qui pourrait avoir été une nouvelle vie.

 

Bien que les cellules mères soient difficiles à isoler, des essais ont eu lieu avec succès avec des cellules mères adultes extraites de la moëlle osseuse pour traiter des personnes atteintes de maladies cardiques sévères. Ces cellules mères réparent des zones endommagées du coeur en se transformant en nouvelles cellules musculaires et de vaisseaux sanguins.

 

L’objectif final de l’utilisation des cellules mères est de produire des organes complets pouvant être greffés.

 

Il s’agit encore de pratiques en processus de développement, mais il n’en est pas moins vrai qu’elles ouvrent un espace scientifiques immensément prometteur.

 

E-mail: redac2@granmai.cip.cu

 
 
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Tag(s) : #Internationalisme
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