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Les Etats-Unis envisagent une guerre

sans victimes militaires américaines

la mort étant réservée à "l'ennemi"

 

Après les drones ?

 

Des robots en tous genres… Qu’il serait doux qu’ils devinssent les maîtres sur  les champs de guerre ! Et pour le repos de ces guerriers du futur ?...

 

Les drones sont banalisés dans les zones dites « tribales » du Pakistan et en Afghanistan…

Quelques dommages « collatéraux » par ci par là ? Qu’importe…

L'armée américaine réfléchirait au développement de robots sophistiqués pour être déployés sur les champs de bataille, en  place des hommes. Mais cette avancée technologique pose des questions éthiques : celles de la responsabilité et de la banalisation de la guerre…
Le temps « béni » où de fiers soldats bombaient le torse en lançant nous risquons notre peau ! serait-il en passe de connaître ses derniers feux ?

Sauf que les questions éthiques sont difficiles à évacuer. Au moins pour un temps…

Pourrait-on déployer des dizaines de milliers de robots sophistiqués en diable et surarmés ?

Des véhicules sans pilote sont déjà au point, conçus pour répliquer automatiquement à toute attaque

Mais des experts « soulignent toutefois que ces technologies soulèvent de nombreuses questions d'ordre éthique et que les responsables politiques et militaires doivent encore en mesurer pleinement les implications. »

 

Et de son côté l’armée –entendez l’armée américaine – «  voit d'un bon oeil le recours à des outils épargnant aux soldats les tâches monotones, sales et dangereuses ». Un point de vue repris lyriquement par Peter Singer – auteur de « Wired for War » « Câblé pour la guerre » - qui  se réjouit : « Pouvoir mener des opérations avec un moindre coût humain semble extrêmement sensé. C'est formidable, on sauve des vies » balancé par un bémol…  « D'un autre côté, cela risque de vous rendre plus hardi sur l'usage de la force ».

Le rêve d’une intervention « sans douleur » fait partie des grands rêves américains…

 

Aux quelques inquiétudes exprimées par l'ancien secrétaire adjoint à la Défense, Lawrence Kobb, qui formule tout haut ce que pensent tous bas des esprits raisonnable : «… est-ce que cela rend l'entrée en guerre trop facile, que ce soit ici ou partout ailleurs? », l’armée répond : «… qu'un être humain aura toujours son mot à dire quand il s'agira d'ouvrir le feu »

Sans pour autant convaincre certains militaires qui affirment que les futures armes robotiques « seront trop rapides, trop petites, trop nombreuses et créeront un environnement trop complexe pour qu'un humain les dirige » ; dixit l'ancien colonel Thomas Adams, cité dans "Wired for War".

Une société israélienne a très récemment présenté un robot de combat capable de tuer.
Logo Elbit Systems. Ce jeudi 8 mars, aux États-Unis, Elbit Systems, une firme israélienne spécialisée dans le domaine de la défense, a présenté son robot de guerre VIPeR .

La suite…

http://blog.lachiheb.com/blog/2007/03/09/presentation-du-robot-tueur-israelien/

Et pour exemple, Peter Singer rappelle lui-même le cas d'un avion iranien abattu par erreur au dessus du Golfe Persique en 1988 avec 290 personnes à bord par des missiles tirés d'un navire de guerre américain. Les ordinateurs avaient identifié l'avion comme "ennemi", alors que les officiers à bord disposaient de données indiquant qu'il s'agissait d'un vol civil.

Un bel exemple démontrant que parfois – pour ne pas dire souvent - les humains placent une plus grande confiance en la machine qu'en leur propre jugement…

 

Mais n’en doutons pas le rêve se poursuivra et les « responsables » pensent à la façon dont les robots doivent être conçus et utilisés pour être conformes aux "lois de la guerre". Rassurante communication de l'une des responsables de la robotique au Pentagone, Ellen Purdy, qui concluait "Personne n'a répondu à cette question"…

 

Mais les questions ne manquent pas à entendre Marc Garlasco, conseiller militaire auprès de « Human Rights Watch » : Si une telle machine commettait un crime de guerre, « Qui serait responsable? Est-ce le concepteur du système d'armement? Est-ce le fabricant du logiciel? Est-ce l'entreprise qui a fabriqué l'arme? Est-ce l'autorité militaire qui a décidé d'utiliser l'arme? ». Beaucoup de réflexions pour rien alors qu’il suffirait de supprimer l’idée même de crime de guerre… N’est-il pas ?

 

Léon Areva, le 31 août 2010

 

Source : quelques infos qui « dormaient »

L'Expansion.com - 17/08/2009 -

Darren Staples / Reuters

Tag(s) : #Contre l'impérialisme
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