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L'agence de notation Moody's a dégradé lundi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, sous perfusion internationale, et la place désormais à un cran du défaut de paiement, estimant que le pays ne sera pas en mesure de rembourser intégralement ses créanciers privés. |
(AFP/Aris Messinis.)
Selon l'agence de notation Moody's, qui vient de dégrader une enième fois la note du pays sous perfusion internationale, la Grèce ne sera pas en mesure de rembourser intégralement ses créanciers privés.
La note de la la dette à long terme de la Grèce a été dégradée lundi de trois crans précisément. A l'origine de cette décision, l'annonce d'un second plan d'aide de la zone euro et les échanges d'anciennes obligations grecques contre de nouvelles qui l'accompagnent. «Cette dégradation reflète les pertes attendues qu'induit l'échange de dettes», explique ainsi Moody's.
Impact «limité» du plan de sauvetage
Une fois l'échange entre le vieux papier grec et le nouveau effectué, Moody's indique qu'elle réexaminera la note du pays pour s'assurer qu'elle «reflète le risque associé à son nouveau statut». Pour l'agence, le nouveau plan de sauvetage a certes des avantages pour le pays - baisse des coûts liés à sa dette et une moindre dépendance aux marchés financiers -, et a permis d'empêcher une faillite sans doute contagieuse, mais l'impact sur la réduction de sa dette est «limité», argue-t-elle.
Impact «limité» du plan de sauvetage
Une fois l'échange entre le vieux papier grec et le nouveau effectué, Moody's indique qu'elle réexaminera la note du pays pour s'assurer qu'elle «reflète le risque associé à son nouveau statut». Pour l'agence, le nouveau plan de sauvetage a certes des avantages pour le pays - baisse des coûts liés à sa dette et une moindre dépendance aux marchés financiers -, et a permis d'empêcher une faillite sans doute contagieuse, mais l'impact sur la réduction de sa dette est «limité», argue-t-elle.
Le nouveau plan de sauvetage prévoit une participation du secteur privé, principalement des banques. Elle se fera via un échange de titres arrivant à échéance jusqu'à 2020 contre le rachat de nouvelles obligations à trente ans. Les créanciers privés ont différentes options: soit ils refinancent la Grèce avec des titres de maturité plus longue, soit ils maintiennent leur engagement en reprenant des titres de même maturité, ou encore ils échangent leurs titres contre d'autres, à 15 ou 30 ans, en acceptant une décote.
La Grèce, qui était notée A1 par Moody's jusqu'en décembre 2009, a traversé en moins de deux ans la quasi-intégralité du barème des agences des trois principales agences de notation, Moody's, Standard & poor's et Fitch.
La Grèce, qui était notée A1 par Moody's jusqu'en décembre 2009, a traversé en moins de deux ans la quasi-intégralité du barème des agences des trois principales agences de notation, Moody's, Standard & poor's et Fitch.
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