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Indépendance des Chercheurs  :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/08/29/cnrs-message-aux-personnels-des-laboratoires-29-aout-2010.html

CNRS : message aux personnels des laboratoires (29 août 2010)


Le dimanche 29 août, dans un article intitulé « Emplois fictifs : Betrand Delanoë justifice son accord avec Jacques Chirac », La Tribune fait état de cette déclaration d'Eva Joly :

« C'est un mauvais 'deal' au très haut niveau qui traduit une fois encore un mépris de la justice ».

L'arrangement défendu par le maire de Paris, sur le remboursement proposé par l'UMP et l'ancien président de la République, comportera notamment l'abandon des poursuites par la mairie. Il s'agit, de toute évidence, d'une transaction de nature à mettre en cause devant l'opinion publique l'apparence d'indépendance et l'image globale du monde politique.

 

Répondant à Eva Joly, l'ancien trésorier du Parti Socialiste, Michel Sapin, a estimé d'après France 2 que le financement public des partis dépend de leurs résultats électoraux mais qu'ensuite les partis sont libres de l'usage de cet argent. Une étonnante analyse, s'agissant en l'espèce de secourir un ancien maire mis en cause dans une affaire d'emplois fictifs.

 

Tel est le comportement majoritaire d'un monde politique qui depuis vingt-cinq ans n'a cessé de pousser la recherche publique française vers une perte progressive de son indépendance et vers une soumission accrue aux intérêts du secteur privé. A présent, les organismes publics comme le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) se heurtent à une offensive gouvernementale visant à leur démantèlement définitif au profit d'un dispositif lié au secteur privé.

Quels intérêts sert cette politique, et que penser de l'apparence d'indépendance de Valérie Pécresse dont la proche famille exerce des fonctions dirigeantes dans des groupes privés (Bolloré, Imerys) avec des intérêts directs dans le domaine de la recherche ?

 

Et comment comprendre le surprenant silence systématique des organisations syndicales de la recherche par rapport aux « suivis post-évaluation » par des « spécialistes des ressources humaines » imposés depuis trois ans à un nombre croissant de chercheurs du CNRS ?

Tel est l'inquiétant contexte de notre message du 29 août aux agents des laboratoires du CNRS.

la suite, sur le lien

 http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/08/29/cnrs-message-aux-personnels-des-laboratoires-29-aout-2010.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/08/30/l-ump-a-t-elle-le-droit-de-payer-les-dettes-de-jacques-chira.html

L’UMP a-t-elle le droit de payer les dettes de Jacques Chirac ?

Le 30 août, la Ville de Paris diffuse un "document de synthèse" à propos du "dossier des emplois fictifs" et de ce qu’elle appelle "les « affaires » héritées du système RPR".

A propos de l’accord envisagé avec Jacques Chirac et l’UMP, la mairie affirme notamment : "exiger de la Ville qu’elle remplisse le rôle du Parquet qui doit agir au nom de la société, c’est commettre une grave confusion, y compris d’un point de vue démocratique".

 

En clair, l’action pénale de la mairie s’arrêtera avec cette transaction.

La déclaration bétonne ensuite :

"la perspective de voir l’UMP participer à ce remboursement n’a rien de contestable".

Sur le fond, il faut rappeler que la chambre de l’instruction de Versailles évoque bien « des financements illicites au profit d’une famille politique » alors que dans son ordonnance de renvoi, Madame Xavière Simeoni (la juge qui a instruit ce dossier) a estimé que les faits devaient « servir ses propres intérêts ou ceux de son propre parti ».

"Il est donc parfaitement logique que l’ex RPR, devenu UMP en 2002, participe à la réparation des préjudices subis par les Parisiens".

La Ville de Paris rappelle aussi que "c’est d’ailleurs ce qui s’est également vérifié dans « l’affaire Juppé  », l’UMP remboursant alors 900 000 euros à la collectivité parisienne. A l’époque, au Conseil de Paris, en avril 2005, tous les élus, à commencer par les Verts, avaient approuvé ce principe...".

On peut, cependant, penser que l’UMP en tant que parti et personne morale assume avec une grande facilité des responsabilités dont il serait a priori essentiel d’établir dans la transparence celles qui incombent vraiment au parti politique et celles qui sont imputables à des personnes ou à des groupes restreints.

Et un parti politique qui assumerait officiellement de telles responsabilités, pourrait-il valablement ne pas être sanctionné par l’Etat ?

la suite, sur le lien
Tag(s) : #Politique française
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