En Argentine,
l'antisionisme est puni de prison
Le 12 mars 2010 Carlos Bentolila, juge de la ville de Buenos Aires, a condamné à 6 mois de prison (avec sursis) Juan Carlos Beica , dirigeant de « Convergencia de Izquierda » l'accusant de promouvoir « des pratiques discriminatoires contre une partie du peuple juif... », en ayant pris la tête, avec d'autres dirigeantes et dirigeants ainsi que des personnalités, des mobilisations de janvier 2009 contre les crimes commis par l’« armée de l'Etat d'Israël » contre les habitants de la frange de Gaza.
Le juge Bentolila a affirmé que « toute attaque contre le sionisme implique une attaque contre les juifs en général », il a ajouté que « quiconque n'est pas juif ne peut questionner le sionisme » niant ainsi le droit de manifester aux milliers de personnes qui le firent dans le monde entier pour tenter de freiner les crimes de lèse-humanité commis par l'état sioniste d'Israël.
Ce jugement est un pas de plus dans la politique de criminalisation des manifestations, un attentat contre les libertés démocratiques et une menace de condamnation contre d'autres militants en procès pour des raisons similaires.
Ont déjà signé une pétition de solidarité :
Noam Chomsky,
Adolfo Pérez Esquivel ( Prix Nobel de la paix),
Laura Restrepo (écrivaine),
Vilma Ripoll( MST Argentine),
Luciana Genro (PSOL Brésil),
Orlando Chirino (UNT, Vénézuela),
Eduardo Macaluse et Virginia Donda, députés argentins
tous les partis de la gauche argentine ainsi que
l'Association des Mères de la Place de Mai et
le syndicat CTA.
PETITION
Les soussignés demandent l'annulation de la condamnation de Juan Carlos Beica et l'annulation des procès pesant sur les autres dirigeants, ainsi que la cessation des persécutions contre celles et ceux qui ont fait entendre leur protestation contre les atrocités commises par le gouvernement sioniste d'Israël.
Nom, prénom
Responsabilité politique et/ou syndicale
adresse e-mail
A renvoyer à
jeanpaul.cros@wanadoo.fr
Les signatures seront retransmises aux militants argentins