Alors que 20 000 personnes manifestaient à Athènes et que la place de la Puerta del Sol était envahie par les protestataires à Madrid.
En France, d'autres manifestations ont eu lieu en province
La mobilisation parisienne a débuté le 19 mai, faisant écho au mouvement de contestation spontané, né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid.
Les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié de 25 ans. «Le souverain c'est vous, ce n'est pas les élus qui adoptent les directives européennes sans se poser de questions, encore moins les dirigeants de la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) et du FMI que personne n'a élus», a lancé sous un tonnerre d'applaudissements Céline Meneses, venue d'Espagne.
A Toulouse, une trentaine de personnes et une douzaine de tentes ont assuré la permanence des «indignés» place du Capitole. Ils devaient organiser une assemblée générale en début de soirée comme tous les soirs depuis une semaine.
A Bayonne, sur la côte basque, une centaine de personnes, essentiellement des jeunes, ont continué dimanche d'animer un «village des indignés»installé depuis mercredi.
A Lyon, ils étaient une soixantaine à s'être rassemblés en début de soirée place Bellecour.
PLACE DE LA BASTILLE, PARIS, 29 MAI 2011.
Un millier d'«Indignés» ont manifesté avant d'être délogés par les forces de l'ordre vers 21h30.
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AFP/BERTRAND GUAY
La police a entrepris dimanche soirpolice a entrepris dimanche soird'évacuer la place de la Bastille où s'étaient regroupés un millier de jeunes sur le modèle des «indignés» espagnols, contre «le chômage, la précarité et la corruption».
Sous les huées des manifestants, ils ont démonté peu avant 21h30 les tentes qui y avaient été installées et fait descendre les jeunes qui s'étaient juchés sur les marches de l'Opéra Bastille, selon un journaliste de l'AFP.