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INFO REPRISE SUR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

  Mercredi 8 août 2012

Communiqué de la CGT 

NON  AU DEMENTELEMENT DU GROUPE DOUX

La CGT Bretagne, la Fédération CGT de l’Agroalimentaire et des Forêts se sont réunis le 7 août pour analyser et définir les suites à donner à la décision du Tribunal de Quimper concernant l’avenir du Groupe DOUX.

La décision du Tribunal s’inscrit dans le démantèlement du groupe, la multiplication des licenciements et fermetures de sites. Le plan de continuité adopté par le tribunal engage un démantèlement du groupe en validant la stratégie de Doux centrée sur les secteurs les plus rentables, l’exportation et les produits élaborés. Ce qui ne signifie pas, par ailleurs, que ces secteurs seraient exonérés de restructurations et de vagues de licenciements.

Cette décision concoure au dépeçage et au déséquilibre de toute la filière avicole française. Pourtant, de réelles perspectives de développement existent si sont prises des mesures économiques, sociales, industrielles et politiques urgentes. Aussi le groupe Doux comme l’ensemble de la filière doivent être mis sous tutelle publique.

Les organisations syndicales CGT ont notamment décidé de travailler à interjeter appel de la décision du Tribunal. Il est essentiel que cet appel se construise dans l’unité la plus large possible des organisations syndicales et des représentants des salariés siégeant dans les institutions représentatives du personnel. Cette unité est d’autant plus nécessaire que des milliers d’emplois et un potentiel industriel national et régional dense sont gravement menacés par des stratégies patronales uniquement guidées par des objectifs financiers.

Dans ce sens, il est indispensable que le Gouvernement assume toutes ses responsabilités pour l’avenir des emplois de la filière et des territoires.

http://lacgtarrive.over-blog.com/

Jour important pour la reprise pôle frais de Doux

vendredi 10 août 2012
 
Sauf surprise, il n'y aura pas d'offres pléthoriques déposées, aujourd'hui, au tribunal de commerce de Quimper pour reprendre le pôle frais de Doux (1 704 salariés) placé en liquidation judiciaire le 1er août. LDC fera sans doute une proposition pour l'abattoir de poulets de Laval (303 postes) proche de ses bases sarthoises.
Le groupe Duc s'intéresse aux sites de Blancafort (Cher, 170 salariés), Boynes (Loiret, 160 salariés) et à l'abattoir de poulets de Sérent dans le Morbihan (175 salariés).
L'industriel bourguignon (Chailley) s'appuierait sur Glon Sanders, filiale de Sofiprotéol, ou d'autres investisseurs. Gastronome, filiale de Terrena, avait fait une première proposition pour la Soprat (Vraie-Croix dans le Morbihan) et Sérent.
La Soprat et sa marque Père Dodu restent dans le giron de Doux.
Du coup, Gastronome hésite.

Une certitude : il n'y aura pas de propositions mirobolantes car la filière avicole française n'est pas très en forme. Elle recule face au déferlement des viandes de volaille fraîches en provenance d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas. « Ces gros volumes de poulets basiques répondent à une demande croissante des consommateurs, constate Michel Prugue, président de la Confédération française de l'aviculture, affiliée à la FNSEA. En face, l'offre de nos industriels est trop dispersée. »

« Moderniser l'aviculture. » Guillaume Garot, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, veut profiter de la reprise du pôle frais de Doux pour rajeunir une filière flageolante. « L'État répondra présent à côté d'un éventuel repreneur, avec les collectivités locales, indique-t-il. Mais sur la base d'un projet industriel d'avenir avec un vrai volet social. » 

Le défi s'annonce de taille. Il faudra d'abord rénover le parc de poulaillers dont la moyenne d'âge est de 22 ans. « Les éleveurs ne renouvelleront pas leurs bâtiments si les démarches administratives traînent en longueur avec l'épée de Damoclès d'éventuels recours devant le tribunal administratif, prévient Michel Prugue. Il faut une garantie claire des pouvoirs publics. »

Éleveurs et salariés inquiets. 

Un tiers des 800 éleveurs en contrat avec Doux travaillent pour la branche « frais ». Ils sont liés à la SNC Élevage Doux, une filiale qui n'est pas concernée par la liquidation judiciaire. S'ils rompent le contrat et signent avec un repreneur, pourront-ils faire valoir leurs créances d'avant le 1er juin, date du dépôt de bilan de Doux ?

Ils n'ont pas la réponse.

L'inquiétude est encore plus grande chez les 240 salariés de Graincourt dans le Nord. Si le site n'est pas repris, ils resteront sur le bord de la route.

 

Jean-Paul LOUÉDOC.

http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Jour-important-pour-la-reprise-pole-frais-de-Doux-_3634-2103309_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS 


Tag(s) : #Lutte de Classe
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