Halte à la criminalisation
de l'action syndicale !
Déclaration du Front Syndical de Classe
Comme toujours lorsqu'il devient urgent d'interdire les résistances populaires, le grand patronat et les institutions à son service multiplient les atteintes aux libertés et s'engagent dans la criminalisation ouverte de l'action syndicale.
Sont particulièrement visés les militants de terrain, toutes OS confondues, qui développent la lutte de classe en opposition au syndicalisme d’accompagnement et de partenariat social.
La récente mise à pied conservatoire de 4 délégués CGT de Goodyear Amiens Nord qui s'opposent avec force et détermination à la casse de l'emploi industriel dans notre pays est un élément de plus de cette offensive anti-démocratique (http://www.cgt-goodyear-nord.fr/ ).
Le FSC n'est pas à l'abri de ces attaques, qui est victime de la part du patronat (par DRH et cabinets d’avocats interposés) de pressions et de menaces de procès, pour avoir diffusé des communiqués ou tracts de soutien aux syndicalistes attaqués par le MEDEF devant les tribunaux ou en voie de licenciement ou de sanctions administratives.
Le FSC poursuivra son action et sa bataille idéologique et défendra sans cesse les intérêts des salariés, retraités, sans emplois et les militants syndicaux de terrain qui s'opposent aux attaques du patronat (et parfois aussi aux tenants de la collaboration capital-travail). Les attaques à notre encontre ne nous intimideront pas.
Mais il est urgent de construire un mouvement unitaire contre la criminalisation de l'action syndicale. Cette solidarité de classe est ancrée au cœur de l'histoire du mouvement ouvrier. Toutes les organisations se réclamant des intérêts des travailleurs doivent affirmer haut et fort leur solidarité avec l'ensemble des militants inquiétés dans tout le pays, à commencer par les Goodyear.
Dans le même temps, nous appelons les salariés et retraités à renforcer le Front Syndical de Classe afin de lui donner encore plus de poids et de lui donner les moyens de se défendre contre les attaques dont il est victime