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Le contrat d’exploitation entre l’entreprise française AREVA et le gouvernement du Niger  est arrivé à échéance le 31 décembre 2013. Le Niger veut appliquer aux deux filiales d’AREVA, la Somaïr et la Cominak, sa loi minière de 2006. Mais AREVA  refuse, ayant signé ses titres miniers en 1968 et pour 75 ans. 

Un employé Areva sur le site de McClean Lake au Canada 

 

Elle prétexte la chute des cours mondiaux de l’uranium et menace de fermer les mines du pays. Le 18 décembre, elle suspendait ses activités pour des opérations de maintenance, ce que les syndicats ont dénoncé comme une pression sur les négociations.

 

L’uranium représente la grosse masse de ses exportations du Niger(70%) mais ne lui rapporte guère (moins de 6% du PIB).

 

AREVA, dont le capital est détenu à 87% par l’Etat français soustrairait à l’impôt 20 % de ses bénéfices grâce à des avantages fiscaux, ce qui représente 15 à 20 milliards d’euros annuels.En 2012 son chiffre d’affaires total était de 9,3 milliards d’euros, près du double du PIB du Niger.

 

Les conventions qui avaient été signées portaient essentiellement sur les conditions financières, juridiques, économiques d’exploitation des mines par AREVA mais peu sur les questions sociales.

 

Quatrième producteur mondial d’uranium, riche en pétrole, en fer, en phosphate, or ou manganèse, le Niger figure parmi les pays les plus pauvres du monde. En 2011, il était classé 186e sur 187 au rang des pays les plus pauvres du monde. Plus de 60% de ses 17 millions d’habitants vivent avec moins d’un dollar par jour.

 

source: POI

Tag(s) : #Contre l'impérialisme
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