Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 


Au fil des jours et des lectures n°164 

25.02.2013 

OBAMA S’INVITE AU NIGER 

Sitôt faite  sa prise de fonction pour son  second mandat, OBAMA a posé 
lourdement les pieds sur le sol du Sahel.

Il vient en effet d’informer,  dans les formes légales, le Congrès  de sa 
décision d’installer une base militaire au Niger au nom bien sûr de la 
défense des intérêts des Etats-Unis dans ce pays et dans cette région. Pour 
commencer une centaine d’hommes sont installés au Niger et une base de 
drones devrait rapidement suivre. En effet la principale base de drones US 
sur le continent africain se trouve aujourd’hui à Djibouti , un peu trop 
éloignée du théâtre d’opérations saharo- sahélien. 

Cette décision était attendue depuis la visite à Niamey à la mi- Janvier 
2013 du Général Carter Ham, commandant en chef d’AFRICOM. Celui-ci, sachant 
que le Président n’avait pas encore les mains libres,  avait alors fait 
preuve  de diplomatie se contentant publiquement d’offrir les services de l’armée 
US au gouvernement du Niger. 

Bien entendu tout était déjà prêt, le gouvernement du Niger avait déjà 
accepté  cette présence et il ne manquait plus que la présentation de l’opération 
au Congrès par Obama pour passer à la nouvelle étape. 

Cette formalité indique que l’armée US n’en est plus à organiser la 
formation des armées africaines de la région sahélienne dans le cadre du 
TRANSSAHARIAN COUNTER TERRORISM PARTNERSHIP  mais qu’elle est désormais en 
situation de belligérance officielle. 

La méthode OBAMA inaugurée en Libye se confirme : laisser le lieutenant 
français, qu’il se nomme Sarkozy ou Hollande,  mettre le feu aux poudres 
puis grâce à son immense supériorité militaire reprendre peu à peu la main 
et occuper progressivement une position de force au moment du passage à la 
phase politique : mise en place de nouvelles équipes politiques  et 
répartition des zones et des activités du pillage néocolonial. 

N’oublions jamais qu’il s’agit dans cette région du monde d’un face à face 
CHINE/ USA et que la France n’est dans cette conjoncture qu’un second 
couteau , un second rôle que l’on flatte en lui confiant la scène I de l’acte 
I (tout en laissant aimablement  à sa charge les frais de cette partie du 
spectacle). 

 

Ressources naturelles du Mali  

 annoncées officiellement

par le gouvernement en 2011

 Telles sont les données publiées par la Direction nationale de la géologie et des mines du Mali à l’occasion des journées minières et pétrolières de Novembre 2011

http://dngm.org/index.php?option=com_content&view=article&id=4

http://www.jmpmali.com/html/images/mali.GIF

Info-Minerais-Mali_site-copie-1.jpeg 

Or : Le Mali est le troisième producteur en Afrique, une exploration à grande échelle est en cours. Le pays est célèbre pour son or depuis l'époque du grand Empire du Mali. A cours du pèlerinage à la Mecque de l'empereur Kankou Moussa, en 1324, sa Caravane transportait plus de 8 tonnes d'or ! Le Mali a donc été un pays minier pendant plus d'un demi-millénaire.

Il y a actuellement sept mines d'or en exploitation au Mali, qui comprennent : Kalana et Morila dans le sud du pays, Yatela, Sadiola et Loulo dans l'Ouest, et il a récemment repris la production à Syama et Tabakoto.des Projets d'exploration avancés incluent : Kofi, Kodieran, Komana, Gounkoto, Banankoro, Kobada et Nampala.

Uranium :il y a  des signes encourageants et l'exploration est en pleine activité. L'exploration est réalisée par plusieurs compagnies avec des indications claires sur des gisements d'uranium. Le potentiel pour l'uranium se trouve dans le quartier de Fall, qui couvre une superficie de 150 km2 du bassin nord Falea Guinée, un bassin sédimentaire neoproterozoica rapporté par des anomalies radiométriques. Le potentiel uranifère de Falea  est de 5000 tonnes. Le projet de Kidal, dans le nord-est du Mali, d'une superficie de 19 930 kilomètres carrés, couvre une grande zone  géologique cristalline dite de l'Adrar des Iforas. Le potentiel  d‘uranium existant à Samit,ainsi que dans la région de Gao, est estimé à 200 tonnes.

Diamants : Le Mali a le potentiel pour développer son exploration du diamant. À Kayes (région minière 1), ont été découverts trente 30 filons de quimberlíticos de quelles traces huit voir de diamants. Environ huit petits diamants ont été trouvés à Sikasso (au sud du Mali).

Pierres précieuses :

- cirque de Nioro du Sahel et de  Bafoulabé : grenades et rares minéraux magnétiques

- cirque de Bougouni et bassin et Faleme : Pegmatite

- Gourma : grenades et corindons

- Adrar des Ilforas : pegmatite et des minéraux en métamorphose

- Zone Hombori Douentza : quartz et carbonates

- Minerai de fer et manganèse : des ressources importantes mais non encore exploitées. Selon les estimations, le Mali a plus de 2 millions de tonnes des réserves potentielles de minerai de fer situées dans les zones de Djidian Kenieba, Diamou- et Bale.

- Bauxite : les réserves sont estimées à 1,2 millions de tonnes, à Kita, Kenieba et Bafing Makana. Des traces de manganèse ont été trouvées dans le Bafing Makana, Tondibi et Tassiga.

- Dépôts de roches calcaires : 10 millions de tonnes est. (Gangotery), 30 millions (est.) (Astro) et El Bah Haha (nord de Goundam) 2,2 millions de tonnes est.

- Cuivre : des potentialités à Bafing Makan (région de l'Ouest) et Ouatagouna (région Nord)

- Marbre : Selinkegny (Bafoulabé) 10,6 millions de tonnes de réserves estimées et des traces à Madibaya

- Gypse : Taoudenit (estimé à 35 MT), indices à Kereit (Nord de Tessalit) 0,37 MT estimées.

- Kaolin : Potentiel de réserves estimées (1MT) situé à Gao (région Nord)

- Phosphate : réserves située dans le Tamaguilelt, production de 18 000 tonnes/an et un potentiel estimé de 12 millions de tonnes. Il y a quatre autres gisements potentiels dans le nord de 10 millions de tonnes.

- Plomb et de zinc : Tessalit dans la région du Nord (1,7 millions de tonnes de réserves estimées) et des traces dans le Bafing Makana (région de l'Ouest) et Fabrice (Nord)

- Lithium : Indices à Kayes (région de l'Ouest) et potentiel estimé de 4 millions de tonnes à Bougouni (région sud)

- Schistes bitumineux : potentiel  estimé à 870 millions de tonnes, indices à Agamor et Almoustrat dans le Nord.

- Lignite : Potentiel estimé à 1,3 millions de tonnes, indices à Bourem (région Nord)

- Sel gemme  : potentiel estimé à 53 millions de tonnes à Taoudenni (Nord)

- Diatomite : le potentiel estimé à des millions de tonnes à Douna Behri (région Nord)

Le potentiel pétrolier du Mali attire aujourd'hui beaucoup d'intérêt de  la part des investisseurs

Le potentiel pétrolier du Mali a été inventorié  depuis le début des années 1970 lorsque des relevés sismiques et des forage sporadiques ont révélé des indices probables de pétrole Avec la hausse  mondiale des prix des ressources pétrolières, le Mali a promu la recherche pour l’exploration, la production et l'exportation de pétrole. Le Mali pourrait également fournir une voie de transport stratégique pour les exportations de pétrole et de gaz sub-sahariens vers l’Occident et il est possible de relier le bassin de Taoudeni au marché européen par l'intermédiaire de l'Algérie.

Déjà ont commencé des travaux sur la réinterprétation des données géologiques et géophysiques déjà faites, en mettant l'accent sur cinq bassins sédimentaires dans le nord du pays, y compris : Taoudeni, Tamesna, Ilumenden, Nara fossé et Gao.

Tag(s) : #Contre l'impérialisme
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :