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ILS DENONCENT UN MANQUE DE SECURITE
Le trafic sur le réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines devrait être perturbé à partir de demain. Les conducteurs des Cars Perrier ont décidé de cesser le travail. Ils dénoncent un manque de sécurité.
Attention, si vous devez prendre les transports en commun demain à Saint-Quentin-en-Yvelines. Le trafic sur le réseau de bus SQYbus, qui dessert l’agglomération nouvelle et des communes voisines, dont Versailles, risque d’être fortement perturbé. Les chauffeurs des Cars Perrier, à l’appel des syndicats CGT, Unsa et FO, ont décidé de faire grève à partir de demain matin et jusqu’à jeudi soir.
Ils entendent ainsi dénoncer un manque de sécurité et protester contre la nouvelle organisation du réseau mise en place depuis le 10 janvier.
L’état des lieux, selon les conducteurs, n’est guère brillant.
« Aucune alarme ne fonctionne. Seules 48 caméras de surveillance sont opérationnelles, ce qui correspond à près de 50% des véhicules équipés. Quant aux portillons anti-agressions, six sont toujours hors service, assure Pascal Hautot, de la CGT. Sans compter le manque criant de contrôleurs. »
Et dans le même temps, toujours selon les conducteurs, les incivilités, dont les agressions verbales ou physiques, ont augmenté. Dernièrement, dans la même soirée, deux chauffeurs ont été pris à partie à quelques minutes d’intervalle.
Quelques jours plus tard, c’est un véhicule transportant des contrôleurs qui était caillassé. Des agressions que le personnel impute à la nouvelle organisation décidée au début de l’année.
« Ces changements d’horaires sont la source de la plupart de nos problèmes, assure Senouci Mebrouka, représentant d’Unsa, qui partage la même analyse que la CGT. Nous enregistrons des retards parfois de dix ou vingt minutes. Du coup, les voyageurs sont excédés. Ils montent dans le bus et nous insultent, nous traitent de tous les noms. Certains auraient apparemment perdu leurs emplois en raison de ces retards consécutifs… »
Contactée ce week-end, la direction des Cars Perrier n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le Parisien