Le point de vue de Jean LEVY
Les médias se font le relais de cette info donnée par le quotidien britannique The Guardian.
Mensonge ou réalité ?
Relevons cette énormité : Assad responsable des 240.000 morts qu'aurait fait cette guerre...Or, celle-ci a été dès le début, alimentée en armes par les Etats occidentaux , par la France, en premier lieu, contre le gouvernement légal de Syrie, reconnu par l'ONU.
Cette ingérence militaire extérieure est bien la responsable de la poursuite et de l'intensification des combats, entrainant morts et destructions et la montée en puissance de Daesh, qui menace toute la région, et notre propre sécurité.
Et qu'on ne vienne pas nous dire que la politique française était guidée par la volonté d'aider un peuple "victime d'un dictateur"...Assad n'est pas un dictateur, et même, si c'était vrai, ce ne justifierait pas une intervention en pays étranger. L'opinion démocratique française n' jamais demandé d'envoyer des armes au peuple chilien pour sauver le gouvernement légal de Salvador Allende , victime d'une agression ourdie par les Etats-Unis, ni en Afrique du Sud, pour libérer la population noire victime de l'apartheid, ni aujourd'hui, contre le gouvernement d'Israël qui viole la loi internationale en colonisant la Palestine...
François Hollande, Valls et consorts qui soutiennent les Etats esclavagistes d'Arabie saoudite et du Qatar, qui arment le dictateur Sissi en Egypte, qui assassine ses opposants, sont mal placés pour jouer le rôle de protecteur des pauvres et des déshérités ...
Ceux-ci en savent quelque chose en France même.
Le Point
Syrie : cette décision dont les Occidentaux
Les Occidentaux sont-ils responsables du tournant de la crise en Syrie ? Dans The Guardian, le Prix Nobel et ex-président finlandais Martti Ahtisaari rapporte que l'ambassadeur russe à l'ONU, Vital Tchourkine, aurait proposé un plan de paix avec la Syrie au moment des négociations au sein du Conseil de sécurité, en 2012.
Le plan prévoyait de contraindre Bachar el-Assad à quitter le pouvoir à l'issue de négociations avec l'opposition syrienne, articulée autour de trois points : ne pas armer les rebelles, organiser dès à présent des pourparlers entre le régime et l'opposition, et enfin permettre à Bachar el-Assad de se retirer élégamment à l'issue de ces négociations.
Le conflit qui s'était déclenché en mars 2011 avait alors fait moins de 10 000 morts, contre les 240 000 victimes aujourd'hui recensées. Entre août 2014 et août 2015, 80 % des personnes tuées en Syrie sont des victimes de l'armée syrienne, rappelleSlate. Et, trois ans plus tard, Daesh a pris une place dramatique sur le terrain et les Syriens qui fuient un conflit sans fin plongent l'Europe dans l'une de ses plus graves crises. Les diplomates se défendent et avancent qu'à cette époque le président syrien était déjà présenté comme un criminel de guerre avec qui ils n'envisageaient donc pas de traiter.