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Connaissez-vous le Musée de la Résistance Nationale ?
Connaissez-vous le Musée de la Résistance Nationale ?
Connaissez-vous le Musée de la Résistance Nationale ?

Parc Vercors
88 avenue Marx Dormoy
94500 Champigny-sur-Marne
Pour tout renseignement
Tel : 01 48 81 45 97

 

LA NEWSLETTER du MRN

Février 2016
 

Exposition "Chroniques interdites"


L'exposition "Chroniques interdites" – Résister par l'art et la littérature est ouverte au public jusqu'au 31 juillet 2016.

Entrée libre et gratuite.
(avec le concours de Cartier Joaillerie)

 

 

 
Préparation CNRD avec le MRN dans les Hauts-de-Seine

Le 2 février 2016, une rencontre organisée par le MRN et les services départementaux de l'Education nationale dans les Hauts-de-Seine s'est tenue au théâtre L'avant-scène à Colombes. Elle a rassemblé plus de 450 élèves. Ils ont écouté les interventions de Francis Combes (sur la poésie de la Résistance), de Gisèle Caumont (sur la Résistance à la Maison de Chateaubriand à Châtenay-Malabry), de Guy Krivopissko (sur la musique en résistance) et d'Eric Brossard (sur Boris Taslitzky, peintre de la Déportation). Olivier Müth directeur des archives départementales des Hauts-de-Seine a présenté, quant à lui, les ressources disponibles dans le département.
Une initiative soutenue par la mairie de Colombes, l'association Mémoire d'Auschwitz de Colombes et l'ANACR 92.

 
 

Concours de la Résistance et de la Déportation (CNRD)

Résister par l'art et la littérature

Les interventions réalisées au Musée de la Résistance nationale sur le thème du CNRD avec Francis Combes sur la poésie en résistance, Gilles Fougeron sur le parcours en résistance de son père le peintre André Fougeron, Guy Krivopissko sur la musique et François Bruller sur son père Vercors et l'histoire des Editions de Minuit peuvent être visionnées en ligne sur le Portail national du CNRD.
Avec l’équipe audiovisuelle de Canopé – académie de Créteil

 

 
 

Création d'une nouvelle exposition itinérante

"Chroniques interdites" – Résister par l'art et la littérature

Cette exposition en 12 panneaux s’intéresse aux procédés par lesquels les artistes et les intellectuels ont résisté durant l’Occupation et à l’investissement du champ culturel par les résistants dans leur combat. Elle est illustrée par de nombreuses pièces d’archives exceptionnelles issues de la collection du MRN : dessins, peintures, lithographies, manuscrits, etc. tous produits – ou presque – durant l’Occupation, de manière légale ou clandestine, y compris dans les prisons et jusque dans les camps de concentration.

Le catalogue des expositions itinérantes réalisées par le MRN et disponibles à la location est téléchargeable en ligne sur le 
site du MRN.

 

 

Succès pour l'ouvrage du MRN
"Les résistants"

Depuis sa sortie au mois de novembre 2015, l’ouvrage collectif du MRN Les Résistants – Récits, témoignages et documents inédits du Musée de la Résistance nationale a connu un beau succès en librairie. Ainsi au MRN à Champigny, ce sont près de 300 exemplaires qui ont été vendus !
Le réactions sont très positives. Les donateurs du MRN dont les archives ont été utilisées ont fait savoir leur joie de les voir portées à la connaissance du public.

L’ouvrage peut toujours être commandé auprès du MRN à Champigny pour 39 € (frais de port offerts aux adhérents du réseau et aux abonnés de la revue Notre Musée).
Pour en savoir plus, consultez la 
page facebook du MRN

 
 

 

Du côté des archives : l'objet du mois

 
Livre d’algèbre comportant le dessin d’une chambrée studieuse provenant de la bibliothèque de la Centrale pénitentiaire d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Coll. Musée de la Résistance nationale/Champigny/fonds de l’Amicale d’Eysses.

A l'octobre 1943, l’État français rassemble les condamnés pour faits de résistance de la zone Sud dans la centrale pénitentiaire d’Eysses (Lot-et-Garonne). Dès leur arrivée, les détenus mettent sur pied une organisation clandestine pour se soutenir mutuellement et préparer une évasion collective (dans ce but une instruction militaire sous couvert de cours autorisé est dispensée).
Pour cimenter l’unité du groupe et garder le moral, des conférences et des cours collectifs sont organisés. Cette véritable université bénéficie d’une bibliothèque. Les mathématiques sont enseignées par le jeune résistant Georges Charpak tout juste diplômé de l’Écoles des Mines et futur prix Nobel de physique, grâce – on peut le penser – à cet ouvrage.
L’évasion collective est tentée le 19 février 1944. Elle échoue après plusieurs heures de combats.
Le 23 février, douze internés sont exécutés dans la prison, tandis que 1 200 détenus sont déportés dans le camp de concentration de Dachau où ils demeurent "unis commes à Eysses".

 

   
 

Du côté des archives : l'image du mois

 

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Internement au camp de Pithiviers des hommes, juifs et étrangers, arrêtés lors de la rafle dite du billet vert (le 14 mai 1941) : la corvée de soupe – Pithiviers (Loiret), 15 mai 1941 – photographie pour le journal Le Matin.

Coll. Musée de la Résistance nationale/Fonds David Diamant – Union des juifs pour la Résistance et l'entraide (UJRE).


Le 13 mai 1941, la préfecture de Police de Paris remet quelques 6 500 convocations individuelles – les billets verts – établies à l'aide du fichier du recensement (le fichier Tulard) dressé à partir de septembre 1940 par les autorités françaises sur ordre allemand. Les personnes convoquées sont invitées à se présenter pour « examen de leur situation » dans le centre indiqué par le billet ou dans le commissariat de quartier. Près de 3 750 juifs, étrangers, principalement polonais, autrichiens et tchèques, hommes âgés de 18 à 60 ans, se présentent aux autorités françaises et sont arrêtés. Ils sont ensuite transférés en bus vers la gare d'Austerlitz puis, par trains spéciaux, vers les camps d'internement du Loiret : Pithiviers (1 570 internés) et Beaune-la-Rolande (2 140 internés). En juillet 1942, ils seront déportés vers le camp de concentration d'Auschwitz. La photographie de la corvée de soupe à laquelle s'astreignent les internés est prise le 15 mai, lendemain de l'internement à Pithiviers. Les rations quotidiennes délivrées pendant les treize mois d'internement sont maigres, bien que complétées dans les premiers temps par la réception de colis familiaux. Le journal collaborationniste Le Matin, commanditaire du reportage photographique commente cependant dans son édition du 16 mai 1941 : « Bien des sinistrés de guerre, en nos provinces du Nord, bien des prisonniers, n'ont pas ce confort... ».

En vue de sa publication, l'épreuve photographique est recadrée et repeinte, estompant les baraques et la foule des internés. Publiée en une du Matin le 18 mai, elle est surmonté du titre « à Pithiviers, les juifs font du camping … forcé » et accompagnée de la légende « La première corvée de pain. Photo « Le Matin ».
Le discours de propagande antisémite est insinué par le recadrage, la force évocatrice de l'image et sa confrontation au reste de l'actualité. Les deux internés, dont l'un se cache le visage, qui portent la soupe ont disparu. La photographie qui paraît montre un homme goguenard, portant trois ou quatre gros pains. C'est l'abondance à laquelle aurait droit ces juifs étrangers qui s'affiche ainsi, en période de rationnement, en une à côté des articles sur la pénurie, les embargos, le nécessaire rationnement et la solidarité pétainiste tels que « La viande n'est pas indispensable, sachez composer de nourrissants menus végétariens » ; « L'Amérique n'envoie plus de vivres à la France » ; « Le goûter dans les écoles » distribué par le « Secours national d'entr'aide d'hiver du Maréchal ».
   
 

Le Musée de la Résistance nationale est un musée associatif qui œuvre à la transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance en organisant de multiples initiatives, alliant culture, histoire et mémoire, de manière vivante et intergénérationnelle, à destination de tous les publics.
Il conserve, enrichit et valorise une collection exceptionnelle de plus d'un million de pièces sur la Résistance intérieure française.
Le réseau Musée de la Résistance nationale qui regroupe 25 associations et sites muséographiques est reconnu d'utilité publique. Il a reçu l'agrément Jeunesse et Education populaire.

 

 

Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne

Parc Vercors
88 avenue Marx Dormoy
94500 Champigny-sur-Marne
Pour tout renseignement
Tel : 01 48 81 45 97

Le Musée de la Résistance nationale, musée de France, remercie pour leur soutien constant à ses activités les Conseils départementaux du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, les villes de Paris et de Champigny-sur-Marne ainsi que Fontenay/bois, Ivry/Seine et Vitry/Seine, les comités d’entreprises CCE-Berim, CCAS-EDF-GDF, CRE-RATP et CCE-SNCF.

 

Adhérer à l'association des amis du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne


Le MRN est un musée associatif.
Vous pouvez soutenir ses activités en adhérant à l'association des Amis du Musée de la Résistance nationale.

 

 
Tag(s) : #Histoire
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