Il est clair que Dylan n'est pas et n'a jamais été un chanteur engagé à gauche, il n'a jamais pris les risques de John Lennon qui l'a d'ailleurs payé de sa vie; il a simplement utilisés les réseaux de Pete Seegers (proche du PC des USA), de façon assez opportuniste, dans les trois premières années de sa carrière. Dylan est à ce moment là bien moins sincère que Phil Ochs.
Mais il est clair aussi que comme Balzac qui était l'écrivain préféré de Marx, et dont il a la dimension poétique, il n'est pas réductible à ses idées politiques, ou religieuses, qui sont d'ailleurs peu claires et rarement exprimées.
Dylan a puisé de manière géniale dans la culture populaire américaine et a réussi à donner une portée mondiale à la culture "folk" , dans sa version progressiste, au niveau du style mais aussi du fond. Les chansons les plus connues de Dylan reflètent cette culture "radicale" au sens américain du terme. Dylan est nettement plus progressiste, lui le fils de juif russe, qui s'est fondu dans le style natif des prolos américains, que les écrivains "beatniks" Kérouac Ginsberg Burroughs si rapidement devenus des poncifs scolaires. Il a produit nombre de complaintes et de ballades qui renvoient à la longue lutte des travailleurs américains qui a paru s'éteindre dans les années 50 du maccarthysme, et de nombreuses complaintes de ton populaire en hommage à des hors la loi interprétés comme des bandits sociaux. Sans cette histoire...
POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS
CLIQUEZ CI-DESSOUS