par Jacques Sapir
La victoire massive du « non » au référendum italien, avec plus de 59% des suffrages, vient de déclencher le mécanisme d’une bombe à retardement au sein de la zone euro et de l’Union européenne. On le constate avec la forte remontée des taux d’intérêt sur la dette à 10 ans émise par ce pays.
L'ensemble des facteurs d'instabilité et de crise qui marquent cette zone va ressurgir à l'occasion de ce vote. Nous allons assister au déploiement d'un drame en plusieurs actes, drame qui pourra d'ailleurs, du fait de la constitution italienne et des mœurs de la vie politique en ce pays, virer par moment à la comédie. Pourtant, quelles qu'en soient les péripéties, il convient de garder à l'esprit que l'Italie occupe une place centrale dans l'Union européenne et la zone euro. De son avenir dépend tant la survie de cette zone que celle de l'UE.
Le pari perdu de Mattéo Renzi
Le président italien accepte la démission de Matteo Renzi Le premier acte en est la démission du Premier-ministre italien, M. Matteo Renzi, démission qui est effective depuis le vendredi 9 décembre. Ce dernier était considéré comme l'idole de la social-démocratie réformatrice en Europe. Il était vu par les responsables des institutions européennes et par les dirigeants des principaux pays de l'Union européenne, comme un garant des réformes à imposer à l'Italie. Or,...
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