Si éditorialiste est un métier, rappeur en est un autre, à en juger par les réactions suscitées sur Twitter par le petit rap de Christophe Barbier dédié à Emmanuel Macron.
L'éditorialiste Christophe Barbier semble s'être lancé dans la politique-fiction en publiant dans L'Express du 17 août un compte-rendu de l'été du gouvernement tel qu'il l'imagine. A cette occasion, il a écrit le rap qu'aurait pu présenter Sibeth Ndiaye, conseillère controversée du président de la République, à un chef d'Etat dont la cote de popularité est en perte de vitesse.
Sur l'autoroute du malaise, Christophe Barbier fait des drifts en contresens avec ce rap-fiction de Sibeth Ndiaye (à paraître demain)
Seul problème de l'exercice de fiction auquel s'est attelé Christophe Barbier : le rap qu'il imagine trahit cruellement la plume d'un homme de 50 ans en mal d'inspiration : «Yo ! Yo ! Je suis le Kid, je suis le boss, je suis le Prez', pour vous je bosse», peut-on lire. Autre morceau de bravoure : «Au Blanc-Mesnil ou à Pantin, chez les bouffons, chez les pantins, je suis le 1.»
Aussitôt relayés sur les réseaux sociaux, ces extraits ont jugés sévèrerement. La quasi-totalité des internautes s'accordaient à reconnaître la «gêne» et le «malaise» suscités par la lecture du texte.
POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS