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Christine Lagarde : une Française à la tête de la BCE ...?   par Jean LEVY

 

Comme Emmanuel Macron lui-même, les médias de révérence se félicitent unanimement du choix intervenu à Bruxelles portant à la tête de l'Union européenne deux femmes dont une Française.

Cocorico : l'Europe se féminise et se tricolorise...

Posons-nous la question : ce cri de triomphe est-il justifié ?

Rien de plus naturel pour y répondre que .rappeler le "déroulement de carrière" de Christine Lagarde.*

 

A dix-huit ans, en 1974, elle obtient une bourse et décide de partir une première fois pour un an aux Etats-Unis grâce à l'association AFS. Elle y suit des cours et sera  diplômée du lycée Holton-Arms School à Bethesda (Maryland). Elle effectue un stage au Capitole en tant qu'assistante parlementaire de William S. Cohenreprésentant du Parti républicain du Maine, devenu ensuite secrétaire à la Défense de Bill Clinton.

En 1981, après ses études, elle est avocate au barreau de Paris, et rejoint le département de droit social du bureau parisien du cabinet d'avocats d'affaires Baker & Mckenzis, un des premiers cabinets d'avocats mondiaux (4 600 collaborateurs dans 35 pays), dont elle gravit tous les échelons en 25 ans de carrière : associée du bureau parisien en 1987, associée-gérante en 1991, membre du comité exécutif mondial à Chicago en 1995 et enfin présidente de ce comité en 1999.

 

Première femme et première personnalité non américaine à ce poste, elle est alors à la tête d'un des plus grands cabinets du monde et est classée, en 2002, 5e femme d'affaires européenne par le Wall Street Journal.

Sous sa présidence, Baker & McKenzie augmente son chiffre d'affaires de 50 % pour clôturer l'exercice 2004 à 1,228 milliards de dollars. De 2004 à 2005, elle est présidente du comité stratégique mondial de Baker & McKenzie.

 

De 1995 à 2002, elle est membre du cercle de réflexion Center for Strategic and International Studies (CSIS), au sein duquel elle copréside avec Zbigniew Brzeziński, personnage qui incarne la guerre froide au sein des dirigeants US. 

Elle entre ensuite, en , au conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING, une institution financière internationale de bancassurance.

Du 18 mai au , à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, elle est nommée ministre de l'Agriculture et de la Pêche, puis le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi.

Elle est désignée, le , par consensus, directrice générale du FMI 

Le 2 juillet 2019, elle est nommé à la tête de la Banque Centraloe européenne

Un arbitrage prévoyant le versement par l'État de 403 millions d'euros à Bernard Tapie dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas est rendu le , alors que Christine Lagarde est ministre de l'Économie.

A ce poste, elle se fait remarquer par le soutien qu'elle apporte à Tapie, qui se voit attribuée des centaines de millions par un tribunal privé au détriment du Crédit Lyonnais. L'affaire tourne au scandale : le , la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), saisie à la suite d'une requête de députés socialistes, recommande l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu'elle se serait « personnellement » impliquée dans un processus qui comporterait « de nombreuses anomalies et irrégularités ».

Elle est mise en examen le , mais pour le seul motif de « négligence ». 

Son procès devant la Cour de justice de la République débute le 12 décembre 2016 Elle encourt alors un an de prison ferme et 15 000 euros d'amende.. Au terme du procès, le parquet requiert sa relaxe. Le 19 décembre 2016, la Cour la déclare coupable de « négligence », mais la dispense de peine et ne fait pas inscrire cette condamnation à son casier judiciaire, en raison de la « personnalité » et de la « réputation internationale » de Christine Lagarde. 

Verdict qui valide l'idée de l'impartialité de la Justice...

Pour une personnalité chargée des finances de la France, l'épisode ne plaide pas en sa faveur. Pourtant, Christine Lagarde est désignée, le , par consensus, directrice générale du FMI. Elle s'y illustrera en défendant le libre échange international au détriment des intérêts des peuples, en particulier à l'encontre de la population grecque rendue exangue.

Le 2 juillet 2019, elle est nommé à la tête de la Banque Centrale européenne

Ce brillant parcours professionnel effectué hors de France au service de sociétés étrangères et de la finance internationale la qualifiait sans nul doute pour détenir les clefs du coffre-fort européen de Francfort.

Une victoire pour la France, comme le répète Emmanuel Macron et ses chiens de garde médiatiques ?

Ou Christine Lagarde, la plus américaine des Françaises

Selon Le Nouvel Économiste ?

 

* Eléments repris sur  Wikipédia

 

Tag(s) : #Oligarchie, #FMI, #BCE
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