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Deux salariés d'Enedis ont passé près de six heures en garde à vue ce mercredi matin à la gendarmerie de Neuvic, soupçonnés d'avoir participé à la coupure d'électricité à l'entreprise Interspray de Neuvic.

En fin de matinée, une soixantaine de personnes, militants de la CGT, de FO et Gilets Jaunes, se sont rassemblées devant les locaux de la gendarmerie pour apporter leur soutien aux deux salariés d'Enedis en garde à vue. Francis Dezile, secrétaire général CGT Energie 24, dénonce un durcissement des réactions face au mouvement social.

Francis DEZILE, secrétaire général CGT Energie 24  - Radio France
Francis DEZILE, secrétaire général CGT Energie 24 © Radio France - Valérie Déjean
 

Francis Dezile , secrétaire général CGT Energie 24 à propos de la garde à vue de deux agents Enedis

Francis Dezile estime que c'est la première fois que des membres de la CGT sont placés en garde à vue pour une action militante en Dordogne et met en garde les pouvoirs publics face aux débordements que cela pourrait entraîner" Le symbole est fort et violent. Aujourd'hui, plutôt que nous apporter une réponse politique à la réforme des retraites , on nous apporte de la répression. Et ce que je voudrais pas, c'est que la colère des salariés aujourd’hui puisse déborder. Je dis attention, les salariés sont en colère, ils ont des revendications légitimes, si en réponse à leur colère, on met de la répression, il risque d'y avoir des débordements et ça serait dommage."

Les deux agents sont sortis de la gendarmerie vers 13h50, sous les applaudissements des manifestants. L'enquête se poursuit.

TOUS UNIS CONTRE LA REPRESSION !  

 

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Tag(s) : #Retraites Macron répression
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