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EN IMAGES. Juppéiste, écrivain, fan de boxe... Edouard Philippe débarque à  Matignon - Le Parisien

Edouard Philippe prépare sa rentrée. Vous savez le premier Premier ministre de Macron, celui qui , dès son arrivée aux Affaires, a désossé ce qui restait du Code du Travail : plus de délégués du Personnel, plus de CE. A la place un CSE, sans pouvoir,  au temps compté pour ses membres. Les patrons n'osaient pas rêver d'un temps où, légalement, ils redeviendraient maîtres après Dieu dans l'entreprise...Comme avant 36 !

Et de supprimer l'impôt richesse, mesure phare, du quinquénat, ce qui a justifié de désigner Emmanuel Macron, comme le président des riches...

Merci Edouard ! 

Philippe était sorti du champ politique à l'été 2020 : il faisait trop d'ombre à Jupiter. Mais un peu de distance avec la chose publique ne fait pas de mal : la mémoire collective se perd avec le temps. Et la comparaison - de style -  avec son successeur ne joue pas en sa défaveur.

Mais prendre du champ avec le quotidien n'a qu'un temps. Et finalement, le retrait des allées du pouvoir peut aussi vous marginaliser.

Notre Edouard accepte l'ombre, pas les ténèbres.

Et de renouer avec la politique en récupérant la mairie du Havre. En attendant mieux. Les présidentielles pointent à l'horizon. Edouard Philippe sait qu'il ne peut solliciter la place en concurrence avec son ancien patron. Certes, si celui-ci venait à ne pas se représenter ( situation évoquée en juin par Macron : " Si les conditions politiques n'étaient pas réunies..."), dans ce cas Edouard ne dirait pas non. Mais si l'hôte de l'Elysée brigue un second mandat, il ne faut plus songer qu'à 2027...Et c'est bien loin.

Alors que faire ? Philippe est un fin politique : il sait que Macron réélu, il lui faut une Assemblée complice. Et que les cohorte de ses députés devrait pour la majorité d'entre eux ou pointer à Pôle Emploi ou changer de business. Le monde des affaires est prêt à les accueillir pour service rendu...

Mais un président sans troupe, ce n'est pas possible. Alors, comment faire ?

C'est là que Philippe fait fonctionner ses méninges. "Des députés, moi je peux lui en trouver !". Et de fonder un "nouveau" parti, dont il aurait la tête, à droite toutes, avec le soutien de maires de grandes villes, nuance Juppé, dont Philippe est l'héritier. 

L'opération a lieu ce week-end : lundi, un nouveau mouvement, tout neuf, tout beau, serait prêt à succéder aux LREM démonétisés, en mordant davantage sur la droite LR, en pleine guerre civile., Ils sont déjà au sein du gouvernement Castex, comme ils l'étaient déjà dans celui de Philippe...

Ce sombre tableau de ce qui pourrait arriver, avec ou sans Macron,  doit faire réfléchir.

La France inquiète, celle qui déteste Macron et sa politique, est sans doute majoritaire dans l'électorat. Elle s'est exprimée à travers les gilets jaunes par un séisme social. Et depuis la politique suivie - celle dictée à Bruxelles par l'oligarchie européenne -  aggrave chaque jour les conditions de vie du plus grand nombre.

La misère s'étend, les libertés publiques sont bafouées, le destin de notre pays est en jeu. 

Et cette France-là, en colère sourde, s'est réfugiée massivement dans l'abstention...  Elle veut une politique de rupture franche avec le noir présent. Politique qui n'est possible que si la France et son peuple retrouvent leur souveraineté, pleine et entière, une France où les Français décideraient seuls de leur avenir, sans tenir compte des oukases de l'Union européenne...

Mais qui osera, parmi les candidats qui se réclament de l'opposition, annoncer une telle rupture ?

Un seul d'entre eux ose le faire pour l'instant : Georges Kuzmanovic et son mouvement la France souveraine...Souhaitons qu'il fasse école, car pour vaincre il faut le rassemblement.

Jean LEVY

 

Tag(s) : #Politique française, #Philippe
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