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14 février 1945 - Dresde réduite en cendres - Herodote.net

1945...Un continent en ruines

 

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Alors que les tensions s’accroissent avec la Russie ou la Chine, l'état-major des armées françaises, nommé par Macron,  adopte une nouvelle «vision stratégique» nettement plus dure celle du passé.

Il est désormais question de «gagner la guerre» plutôt que de préserver la paix 

Les faits - 

En octobre 2021, le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, a rendu public un document résumant sa «vision stratégique». Il abandonne les notions de paix-crise-guerre au profit de compétition-contestation-affrontement.

Cette évolution s’opère alors que les armées envisagent un retour aux conflits de haute intensité, face à d’autres armées modernes. L’actualité confirme ses inquiétudes, avec les craintes d’une intervention militaire russe en Ukraine. 

Mardi, Vladimir Poutine a ainsi promis une réponse « militaire et technique » si les Occidentaux persistaient dans leur politique jugée menaçante par le Kremlin.

C’est un signe des temps et il n’est pas rassurant sur l'état du monde : l’armée française renonce à l’idée de paix. Dans un document doctrinal rendu public en octobre, le chef d'état-major des armées (Cema) Thierry Burkhard, nommé en juillet dernier, a présenté sa « vision stratégique » sous la forme d’une brochure de 24 pages. Elle marque un tournant à l’heure où les bruits de botte se font entendre en Ukraine et les tensions militaires s’accroissent entre les Etats-Unis et la Chine. Selon le chef d'état-major, « la conflictualité a évolué » et il est temps d’abandonner les visions d’hier fondées sur les notions de « paix-crise-guerre». « Nous devons désormais envisager et préparer notre stratégie militaire à la lumière de trois notions : compétition-contestation-affrontement». Adieu donc la « paix », y compris comme objectif d’une politique de défense.

Notre monde serait celui de la « compétition » entre les Nations, affirme le Cema, une « compétition » devenue « l’ordre normal de l’affirmation de la puissance ». Y compris donc de la nôtre.

Nous n’en sommes pas encore à la vision israélienne des « campagnes entre les guerres », mais c’est une rupture importante par rapport aux visions post-guerre froide. Il s’agissait alors, pour les armées, de maintenir ou de rétablir la paix, avec, si besoin, l’emploi de la force. Ce fut, par exemple, le cas des guerres de Bosnie et du Kosovo. Durant la guerre froide, jusqu’aux années 80, la dissuasion nucléaire visait, elle, à empêcher la guerre, et donc à préserver la paix, grâce au caractère jugé « inacceptable » des pertes causées par l’usage d’armes atomiques.

A bas bruit, nous sommes en train d’entrer dans un autre univers, où la paix est passée par pertes et profits.

Ça n'empêche pas Nicolas               Ça n'empêche pas Nicolas

vous alerte depuis des jours et des jours  sur le danger d'une nouvelle guerre mondiale due à l'état de tension provoquée par les Etats-Unis, qui n'acceptent pas qu'un autre état - la Chine - leur dispute la première place économique au niveau mondial, et que la Russie refuse la libre entrée des capitaux US sur son territoire.  

Certes, Washington camoufle ces raisons prétendant à la fois que les Chinois menacent le monde par leur nouvelle puissance, et que les Russes vont faire main basse sur l'Ukraine...

Disons que ni la Chine, ni la Russie n'ont jamais déclenché la guerre contre d'autres peuples. Ce qui n'est pas le cas des Etats-Unis dont le interventions armées  et les actes de subversion ont ensanglantés le continent américain depuis leur indépendance, le 4 juillet 1776. 

Quant à la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, elles ont ensemble tenté d'asservir la Chine au coeur du 19ième siècle, en déclenchant la guerre de l'opium, s'octroyant des comptoirs coloniaux tout au long de ses côtes.

Rappelons également que les deux conflits qui ont opposé la France à la Russie sont le fait des deux Napoléon, le premier en 1812, le second en Crimée en 1853...

Quant à cette fameuse Crimée, elle est russe depuis 1783, bien avant que Nice et la Savoie deviennent françaises en 1860...Et c'est seulement Nikita Khrouchtchev, à la tête  de l'Union soviétique qui a, par décret pris en 1954, fait passer administrativement la Crimée , de la République soviétique de Russie  la République soviétique d'Ukraine.

Un peu comme si la la Loire-Atlantique était rattachée à la Bretagne...

Ainsi, manipulant l'histoire, les Etats-Unis et l'Union européenne tentent de justifier leur menées agressives contre la Russie et la Chine. Et la France d'Emmanuel Macron, engluée dans l'Otan, fait chorus : ce que confirme le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, par son document résumant sa «vision stratégique».

Les Français sont-ils prêts à mourir pour Wall Street ?

Jean LEVY

Tag(s) : #Guerre et paix
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