Oskar Lafontaine, l'une des figure de la gauche allemande, vient de claquer la porte de Die Linke.
Il accuse le parti de gauche d'avoir abandonné ses valeurs, ses positions et sa raison d'être.
Article et traduction Nico Maury
Il accuse le parti de gauche d'avoir abandonné ses valeurs, ses positions et sa raison d'être.
Article et traduction Nico Maury
Oskar Lafontaine, l'un des principaux visage de la gauche allemande, a quitté Die Linke, le parti qu'il a cofondé en 2007 par la fusion du Parti du Socialisme Démocratique (ex-SED) de Gregor Gysi et la WASG (Alternative électorale travail et justice sociale), une scission de gauche du SPD créé en 2005.
"Je voulais qu'il y ait une alternative de gauche à la politique d'insécurité sociale et de l'inégalité sur l'échiquier politique, c'est pourquoi j'ai co-fondé Die Linke. Die Linke aujourd'hui a renoncé à cette prétention".
Selon Lafontaine, le prinicpal problème vient du "changement progressif du profil politique de Die Linke" à partir de 2015. Die Linke est devenu un parti "dans lequel les intérêts des travailleurs & des retraités, ainsi qu'une politique étrangère fondée sur le droit international & la paix ne sont plus la priorité".
Lafontaine a également critiqué la position de Die Linke face à la guerre en Ukraine. "Après le profil social, les principes de la politique de paix de Die Linke sont maintenant balayés". Die Linke s'est prononcée en faveur du réarmement de l'Allemagne et en faveur de livraisons massives d'armes à l'Ukraine. L'exécutif du parti a annoncé publiquement qu'il chasserait de ses rangs ceux du parti "qui défendent le consensus fondateur de Die Linke sur les questions sociales et la politique de paix" écrit-il.
"Au départ, il y a eu des succès électoraux pour Die Linke, mais avec le changement de cap, de nombreux salariés et retraités se sont détournés de Die Linke, sont retournés au SPD, sont devenus abstentionnistes ou ont voté pour l'AfD", écrit Lafontaine. Après la défaite lors des élections fédérales de l'automne dernier, on ne peut plus l'ignorer : "Les salariés & les retraités ne se sentent plus représentés par le parti".
Le Sarrois vient également de mettre un terme à sa carrière politique après plus de 50 ans de politique active.
Avec la démission de Lafontaine, la procédure d'exclusion engagée contre lui par Die Linke est réglée.
"Je voulais qu'il y ait une alternative de gauche à la politique d'insécurité sociale et de l'inégalité sur l'échiquier politique, c'est pourquoi j'ai co-fondé Die Linke. Die Linke aujourd'hui a renoncé à cette prétention".
Selon Lafontaine, le prinicpal problème vient du "changement progressif du profil politique de Die Linke" à partir de 2015. Die Linke est devenu un parti "dans lequel les intérêts des travailleurs & des retraités, ainsi qu'une politique étrangère fondée sur le droit international & la paix ne sont plus la priorité".
Lafontaine a également critiqué la position de Die Linke face à la guerre en Ukraine. "Après le profil social, les principes de la politique de paix de Die Linke sont maintenant balayés". Die Linke s'est prononcée en faveur du réarmement de l'Allemagne et en faveur de livraisons massives d'armes à l'Ukraine. L'exécutif du parti a annoncé publiquement qu'il chasserait de ses rangs ceux du parti "qui défendent le consensus fondateur de Die Linke sur les questions sociales et la politique de paix" écrit-il.
"Au départ, il y a eu des succès électoraux pour Die Linke, mais avec le changement de cap, de nombreux salariés et retraités se sont détournés de Die Linke, sont retournés au SPD, sont devenus abstentionnistes ou ont voté pour l'AfD", écrit Lafontaine. Après la défaite lors des élections fédérales de l'automne dernier, on ne peut plus l'ignorer : "Les salariés & les retraités ne se sentent plus représentés par le parti".
Le Sarrois vient également de mettre un terme à sa carrière politique après plus de 50 ans de politique active.
Avec la démission de Lafontaine, la procédure d'exclusion engagée contre lui par Die Linke est réglée.