Une rue de Boutcha, deux jours après le départ des forces russes
Ainsi, sur la base d'informations de la présidence ukrainienne, non vérifiées contradictoirement, démenties par Moscou, les dirigeants occidentaux - Macron, l'un des premiers - développe une violente campagne contre Poutine et la Russie les accusant de "génocide" et vouant le président russe à comparaître devant le tribunalInternational..
D'abord, on peut s'étonner de la promptitude des Etats-Unis et de l'Union Européenne à condamner sans enquête impartiale - Moscou demande la réunion du Conseil de Sécurité - sur les faits attribués à l'armée russe.
Cette affaire nous fait penser au faux crime attribué à Ceacescu, le président roumain, lors de la "découverte des charniers de Timisoara (Voir "Ca n'empêche pas Nicolas" du 3 avril 2022) qui permit une première "révolution colorée" en Roumanie "communiste'...
L'affaire du charnier de Boutcha semble de la même eau.
A l'appui de nos interrogations, nous publions ci-dessous quelques informations issues des médias français qui posent questions.
Un mois après le début du conflit, l'Ukraine a annoncé ce samedi que toute la région de Kiev était désormais "libérée", soulignant que les forces russes opéraient un "retrait rapide" des régions de Kiev et de Tcherniguiv, dans le nord du pays.
Les Ukrainiens ont repris le contrôle de la totalité de la région de Kiev après le retrait des forces russes de villes clés situées autour de la capitale, a annoncé ce samedi 2 avril la vice-ministre ukrainienne de la Défense.
Les localités d’« Irpin, Boutcha, Gostomel et toute la région de Kiev ont été libérées de l’envahisseur », a-t-elle affirmé.
Par Antoine Beau avec AFP
Le 3 avril 2022 à 11h16,
Que s’est-il passé à Boutcha, 28 500 habitants recensés avant le début de la guerre en Ukraine ? Une vingtaine de cadavres ont été découverts en pleine rue par l’armée ukrainienne samedi, après le retrait des troupes russes de la région de Kiev. 300 corps ont été enterrés dans des fosses communes. Certains éléments retrouvés sur place font craindre des crimes de guerre.
Comparons les infos et les dates où celles-ci sont diffusées :
L'AFP, avec Clément Boutin, ne signale aucun massacre le 2 avril dans les villes "libérées".
Ouest France, toujours le 2 avril, " ne retient" lui non plus à l'issue des combats et du repli russe aucun cadavre de civils massacrés par les Russes, jonchant les rues de Boutcha.
Il a fallu que le président Zelinski dénonce seulement le 3 avril "le crime" qu'auraient commis les forces russes, "les centaines de civils, abattus une balle dans la tête, les mains liès dans le dos pour certains d'entre eux, les fosses communes, pour déclencher une campagne monstre contre Poutine, accusé de "crime contre l'humanité".
Et malgré les dénégations de l'armée russe, Macron comme les autres dirigeants occidentaux ont sur l'heure, fait chorus pour désigner le coupable et vouer celui-ci à la justice internationale..
Et tous les médias de se mettre à l'unisson
Sans se soucier de la véracité de ces informations
Ce qui confirme notre défiance à l'égard des infos et des campagnes menées les médias aux ordres des oligarques français qui en sont les patrons;
Jean LEVY