Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pourquoi la CGT participe -t-elle aux "négociations"

sur  la mise en place du "pacte de responsabilité"

présenté "sur un plateau" par le Medef à François Hollande,

véritable machine de guerre 

contre les salariés, les retraités

et toute la population laborieuse ?

 

par Jean LEVY

Dépêche d'agence

(extraits et commentaires en "rouge"):

 

Le gouvernement et les partenaires sociaux commencent lundi à négocier la mise en oeuvre du "pacte de responsabilité" par lequel François Hollande s'est engagé à baisser les prélèvements des entreprises, avec l'objectif de doper la croissance et l'emploi.

Ces travaux, qui dureront jusqu'au printemps, sont un test de crédibilité pour la France et pour son président, qui a fait le pari de réformer dans le dialogue et par petites touches une économie . (avec la caution des syndicats, dont la CGT),

Les chefs d'entreprise et les observateurs attendent désormais qu'il passe à l'acte.

Et vite. (le Medef met la pression sur Hollande...)

"Il y a une bonne direction", a dit vendredi la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, qui fut ministre des Finances de Nicolas Sarkozy, sur France 2. "Maintenant, il faut y aller."

Pour le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, "il faut aller vite parce qu'il y a urgence".

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, donnera le coup d'envoi des discussions en recevant les syndicats et les organisations patronales pour commencer à élaborer le pacte.

Les contreparties demandées aux entreprises en termes d'embauches, en échange d'une nouvelle baisse du coût du travail,  (en français, une baisse des salaires) seront l'enjeu principal de ces premières rencontres.

Fort de plusieurs accords sociaux depuis l'élection de François Hollande, dont celui sur la sécurisation de l'emploi, le gouvernement espère un nouveau compromis pour faire reculer un chômage record. (qui ne recule pas !!!)

Au coeur du débat, la nouvelle baisse promise du coût du travail, qui doit porter à 30 milliards d'euros (30 milliards pris sur les salaires  et les conquêtes sociales) la baisse des prélèvements sur les entreprises d'ici la fin du quinquennat.

Ni sa forme, ni son rythme ne sont encore décidés mais elle sera financée par des économies supplémentaires . (sur la Sécurité sociale, les hôpitaux, la santé sous toutes ses formes)

LES FRANÇAIS DUBITATIFS

Les rencontres de lundi permettront aussi de discuter des deux autres grands rendez-vous de la semaine sur la fiscalité.

Les Assises de la fiscalité des entreprises commenceront mercredi, ouvrant un front parallèle aux travaux sur la baisse des cotisations. Elles visent à simplifier l'imposition des entreprises et à la faire moins peser sur la production avec la perspective d'une harmonisation d'ici 2020 avec l'Allemagne (où les salaires dans de nombreses braches sont beaucoup plus bas qu'en France...).

Vendredi viendra le tour de la fiscalité des ménages. (encore un tour de vis fiscal pour la population)

Ces évolutions devant se faire sans augmenter les prélèvements, l'exécutif planche parallèlement sur une hausse du montant des économies prévues jusqu'à la fin du quinquennat. (sur la santé, les transports, les lois sociales issues des luttes)

Les premières annonces devraient intervenir d'ici avril, quand le gouvernement présentera à Bruxelles ses nouveaux programmes d'évolution des finances publiques et de réformes.

Cinq à 10 milliards d'euros d'économies supplémentaires devraient financer la nouvelle baisse du coût du travail, a-t-on déclaré à l'Elysée. Elles s'ajouteraient à la cinquantaine de milliards d'économies déjà prévus pour réduire les déficits.

 

La CGT sera reçue la première lundi à Matignon, suivie par FO, la CFTC, le Medef, la CFE-CGC, l'UPA et la CFDT. La CGPME sera reçue jeudi.

QUE VA FAIRE LA CGT DANS CETTE GALERE

AU LIEU DE PREPARER

UNE RIPOSTE POPULAIRE DE MASSE ?

 


Tag(s) : #Lutte de Classe
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :