/image%2F1445552%2F20150209%2Fob_1e45f9_logo-communard.jpg){kind=logo}
Les infos annoncent que la brouille entre Paris et Washigton n'a plus raison d'être. Le président Joe Biden ayant reconnu "un manque d'élégance" et une maladresse américaine dans l'affaire des sous- marins, qui devaient être livrés à l'Australie par la France. Le contrat signé avait finalement substitué les Etats-Unis comme vendeur de ces sous-marin, sans que les autorités françaises soient tenues au courant ni des négociations, ni du nouvel accord commercial US - Australie.
La France, informée après coup, a violemment accusé les gouvernements d'Australie et des Etats-Unis d'avoir trahi sa confiance.
"Il s'agit d'un coup de poignard dans le dos !" avait même tonné notre ministre des Affaires Etrangères.
La France venait de perdre un contrat de dizaines de milliard d'euros de la faute de notre très cher allié. Les autorités avaient même rappelé nos ambassadeurs à Washington et à Camberra. Pour la première fois depuis la naissance des Etats-Unis !
L'affaire était donc grave et notre pays montrait les dents.
Certes cette rupture diplomatique n'a duré que le temps d'un piquet infligé à un élève insolent. Après un coup de fil aimable du président Joe Biden au président Macron, les choses devenaient moins conflictuelles.. Et dès la rencontre entre les deux chefs d'état en marge du G20, l'amitié franco-américaine a retrouvé tous ses charmes d'antan.
On ne peut se fâcher longtemps avec le Big Boss !
Les gouvernements successifs de la France, Macron compris, ont-ils réagi du fait assumé que la NSA et les autres services américains espionnent, leur "proche allié", et cela jusqu'à l'Elysée ? La colère de notre Zeus ne s'abat que sur le Kremlin, accusé de s'intéresser à la politique française....
Et puis l'hôte de l'Elysée a des projets.
Macron, dit-on dans "les milieux bien informés", souhaite convaincre Biden qu'une force militaire européenne intégrée ne s'opposerait pas aux objectifs de l'Otan. Au contraire, elle en serait le fer de lance...
Ce n'est donc pas le moment de rester fâché pour une affaire de gros sous.
Jean LEVY