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Les revendications dans le service des urgences ne semblent pas avoir trouvé de réponses pérennes. Le personnel reste mobilisé, même si les patients sont pris en charge.
Les draps accrochés la semaine dernière aux grilles de l’hôpital d’Auxerre, le long du boulevard de Verdun, risquent de rester là quelque temps encore.
La CGT a redéposé un préavis de grève couvrant la période de ce vendredi 17 au jeudi 23 avril.
« Il manque une bonne dizaine de lits, c’est sûr »
« Même si ces revendications s’entendent au niveau national, on attend au moins une action locale », explique Marc Moncey, délégué CGT de l’hôpital d’Auxerre. Si ce dernier reconnaît les efforts de la direction de l’hôpital, « qui organise régulièrement des réunions avec les cadres du service, ça n’avance pas forcément ».
Et le cégétiste d’expliquer le surcroît d’activité par la contrainte démographique, la pénurie de médecins de ville et de médecins dans les maisons de retraite : « Dans ces établissements, le médecin coordinateur n’a pas le droit de prescrire, donc s’il y a un problème, comme des escarres, de la dénutrition ou de la déshydratation, on envoie le résident aux urgences. Il faut trouver des moyens pour que ces structures puissent les garder. »
Dans le service, les patients restent pris en charge malgré la grève, entamée officiellement depuis le 10 avril. « Les personnels sont assignés. Tout le monde est présent », précise Pascal Gouin, directeur du centre hospitalier d’Auxerre.