Air France
Six salariés d’Air France après avoir été interpellés à leur domicile hier matin, sont déférés au parquet soupçonnés de « violence en réunion ».
De nombreux autres salariés sont aujourd’hui menacés de poursuites disciplinaires par la direction d’Air France.
La CGT exprime sa profonde indignation face à de tels procédés aussi violents et inquisiteurs pour ces travailleurs et leurs familles.
Et pourtant, des personnalités ont commis des délits bien plus graves en détournant des sommes colossales. Il y a deux poids, deux mesures quand il s’agit de salariés.
C’est profondément choquant et révélateur de l’autisme envers les salariés qui luttent pour préserver leur outil de travail, défendre leur emploi et leur entreprise.
C’est profondément choquant et révélateur du peu de considération pour les syndicats qui ne cessent d’agir pour l’emploi, les conditions de travail et le développement d’un transport aérien de qualité.
La CGT exige la levée des poursuites judiciaires et disciplinaires engagées contre les salariés incriminés.
La CGT affirme son total soutien aux salariés d’Air France confrontés au plan de licenciement de la direction et demande la reprise d’un véritable dialogue sur l’avenir d’Air France.
Nous invitons tous les syndicats de la CGT à exprimer leur soutien à l’ensemble des travailleurs qui luttent dans l’unité pour leur travail, l’emploi et l’avenir d’Air France et à participer très nombreux aux manifestations de soutien et solidarité, initiés par les syndicats de l’entreprise.
Montreuil le 13 octobre 2015
Conférence sociale :
toutes les centrales seront présentes
Après avoir hésité à boycotter la réunion prévue lundi 19 octobre, la CGT a finalement décidé de s'y rendre.
Tout le monde - ou presque - sera sur la photo. Alors qu’elle laissait planer le doute, il y a encore quelques semaines, sur sa présence à la conférence sociale organisée lundi 19 octobre au Palais d’Iéna à Paris, la direction de la CGT a confirmé ce mardi qu’elle se sera bien au rendez-vous. Même si la décision doit encore être enterrinée mercredi soir par la commission exécutive, direction élargie de cinquante membres. Force ouvrière ayant déjà annoncé sa venue, il n’y aura donc pas, sauf surprise de dernière minute, de boycott de la part de ces deux organisations syndicales, comme ce fut le cas l’année dernière
"canempechepasnicolas" :
La solidarité ne doit pas seulement s'exprimer par des mots et des motions :
la direction de la CGT ne doit pas participer à la comédie du "dialogue social" et pratiquer la politique de la "chaise vide" à la réunion Patronat- Gouvernement - Syndicats prévue pour en discuter lundi 19 octobre au Palais d'Iena, à Paris..
Toute autre attitude confédérale serait cautionner la politique de répression anti-ouvrière pratiquée tant par le pouvoir PS que par le patronat à l'égard des militants menacés de poursuites et de licenciements.
Aux dernières nouvelles (mercredi 14) la CGT aurait décidé d'y participer...